L'homosexualité n'est ni contagieuse, ni latente chez tous (!)

Critique de la vidéo qui suit: 






Les délires de l'idéologie de l'hypersexualisation et du freudisme ...

On ne devient pas homosexuel, on nait homosexuel, on est d'emblée homo ou on ne l'est pas,

l'homosexualité n'est pas "latente" chez tous les humains,
la sexualité de base est bien l'hétérosexualité,
l'homosexualité existe d'emblée dans une petite minorité de personnes, mais elles peuvent en général si elles en ont envie pour une raison ou pour une autre (sauf traumatisme) revenir à la sexualité de base  hétérosexuelle,
c'est bien pourquoi les homos ne sont en rien stériles et n'ont pas besoin de médecin pour faire un enfant "maison",
Affectivement les choses sont différentes : puisque si on aime une personne dans une relation homosexuelle, il ne devrait pas être question de la quitter pour explorer ses potentialités physiques avec une autre personne, en principe ...

Les délires de l'hypersualisation veulent que la sexualité soit partout, en tout, chez tous sous le plus jeune âge et sous toutes ses formes chez tous, d'où la thèse de l'homosexualité latente en tous.
Pur dogme.
La "sensualité", la faculté d'aimer être proche de personnes de tous sexes que l'on aime, l'appréciation pour la beauté des corps quelque soit le sexe, existe, mais ce n'est pas de la "sexualité" à proprement parler, à moins de donner aux mots un sens d'une telle extensivité qu'ils en perdent tout sens.
La réalité est le dégout "basique" pour les relations homosexuelles qui physiquement n'ont rien d'évident. Affectivement là encore les choses sont différentes, car le corps expriment des sentiments réels, pour la beauté de l'autre, sur tous les plans.
L'homo-affectivité est, si tout va bien, pour la vie ....

Prétendre voir la sexualité partout est en fait vouloir l'introduire partout et tout le temps.
Ainsi dire que les enfants auraient une sexualité, alors qu'ils n'ont pas d'attirance pour l'autre ni de capacité à une relation sexuelle, mais seulement des organes génitaux d'enfants, c'est trouver un prétexte pour les agresser sexuellement sous prétexte d'éveil.
Ainsi dire à des jeunes qu'ils auraient naturellement plusieurs tendances, pour leurs encourager à explorer toutes leurs tendances, c'est les encourager à utiliser autrui pour faire des "expériences", comme une poupée gonflable et les tromper : drôle de façon d'encourager à avoir des relations authentiques avec l'autre.


Par contre là où l'homosexualité est un "vice" réel et réellement répandu, c'est sous sa forme "symbolique", de "communautarisme" de sexe, de mépris de l'autre sexe, de solidarité entre personnes du même sexe exclusivement, de sexisme :
l'exemple des loges maçonniques qui sont des soutiens des plus forts entre eux, des "réseaux de pouvoir" très importants, des hommes entre eux, un comble de sexisme où les frères sont solidaires à tous les niveaux, un des rouages les plus importants du "plafond de verre" économiques, puisque les femmes n'ont pas de groupement équivalents ( seuls les frères masculins accédant aux frères plus puissants), sont un summum d" homosexualité" symbolique.
Pas étonnant d'y entendre parler de ces gestes d'amitié revus en "homosexualité latente" : une belle façon d'occulter encore un peu plus le bon gros sexisme de base, la discrimination flagrante que constituent les loges maçonniques.

On peut se demander quelle sorte de féminisme peut bien sortir d'une association dont la structure de base est l'homosexualité sexiste, on peut se demander ...
Un féminisme en tout cas curieusement qui ne critique jamais ce sexisme là.

Dans le milieu homo, faire passer quelqu'un de l'hétérosexualité à l'homosexualité s'appelle "convertir". Certains pourront trouver le mot de mauvais goût, mais il est explicite. En fait je pense que l'on ne peut pas "convertir" des gens.
Il peut arriver des femmes ou des hommes, s'aperçoivent tard de leur homosexualité, qu'elles ou ils s'aperçoivent d'une attirance plus forte pour quelqu'un de leur sexe, à l'occasion d'une rencontre qui révèle cette réalité : mais elle existait déjà depuis le début ...
Peut-il arriver que quelqu'un qui se sent homosexuel s'aperçoive qu'il ne l'est pas ? J'en doute, les émotions et attirantes amoureuses sont des sensations violentes : quand on est homosexuel on les vit, et ce vécu existe, on ne peut pas l'effacer rétrospectivement, simplement quand on revient à sa sexualité de base, "physique", on vit la "bisexualité".

Quelque soit le parcours, affectivement la question est tout autre : l'être humain n'a pas le don d'ubiquité, et n'a qu'une vie : lorsque l'on vit un amour avec une autre, le choix de cette personne est une choix déterminant : soit elle sera l'amour de votre vie, et il ne pourra y en avoir qu'un parce que l'on n'a qu'une vie et aucun don d'ubiquité, soit on l'abandonnera sous un prétexte ou un autre, et on aura eu une vie faite d'abandon de l'autre qui vous aimait ...

Dès lors si une personne, qui en réalité est homosexuelle, se pense d'abord hétérosexuelle et vit un amour hétérosexuel, et s'aperçoit plus tard dans sa vie qu'elle éprouve une passion homosexuelle, cette révélation ne changera pas son histoire, l'histoire de son amour hétérosexuel qu'elle a construit et vécu, il existe il est à elle, il est "elle" aussi.
Elle peut choisir de le détruire en espérant vivre un autre amour sur les ruines du premier .. mais en fait elle est dans la même situation et devant le même choix qu'une personne qui vit un amour et à un moment de sa vie rencontre une autre passion. " Etre soi" en étant quelqu'un qui aime la personne envers qui elle s'est engagée ou "être soi" parce que l'on part avec une personne qui vous était plus destinée mais que l'on n'a pas rencontrée auparavant ?
Chaque histoire est différente, pour moi il me parait difficile de construire un amour réel quand on est la même personne qui a brisé le coeur d'un précédent amour.

Concernant une personne homosexuelle qui éventuellement s'apercevait de la force de ses sentiments pour quelqu'un de l'autre sexe : tant qu'elle est célibataire, la question qui se pose à elle est de savoir si elle veut risquer d'entrer dans cette relation qui est plus fragile que pour une personne, ou si elle ne le veut pas, mais elle le veut, elle peut vivre un amour aussi fort qu'un autre malgré son "être" de base. Et si elle est "mariée" (vivant en couple homosexuel), la question qui se pose à elle est la même que précédemment : briser un coeur pour espérer un amour plus fusionnel ou pas.

Le plus absurde de ces discours soit disant plein de promesses d'amour, est qu'ils induisent une grande peur des homosexuels : car si l'homosexualité latente en soi, alors on peut avoir peur de rencontrer des homos qui l'éveilleront, qui éveilleraient des tendances que l'on ne veut pas vivre, l'homosexualité serait en quelque sorte contagieuse par "réveil" de tendances internes.
Non ce n'est pas parce que des gens sont des homosexuels refoulés qu'ils sont homophobes, c'est parce qu'on leur fait peur en leur disant qu'ils peuvent être des homosexuels à leur insu, qu'ils sont mal à l'aise face aux homosexuels.
C'est parce que ce discours existe, qu'il est même présenté comme une norme scientifique, que des gens qui n'ont aucune attirance homosexuelle réelle, peuvent croire que les homosexuels sont prosélytes, peuvent craindre de fréquenter des homosexuels qui les verraient comme partenaires potentiels.
C'est parce que ce discours freudo-machin existe, que les partisans d'une certaine liberté sexuelle, celle de seulement vivre une situation  minoritaire sans se conformer dans la sexualité stricto senso au comportement majoritaire, sans que cela change quoi que ce soit à tout le reste du comportement que l'on peut avoir, à toutes les autres règles de comportements que l'on peut appliquer vis à vis des autres, rien au contenu de l'amitié, rien au contenu de la vie de couple, rien à la définition de l'amour vrai d'autrui, en pensant à son bien ...   sont vus comme partisans du n'importe quoi à tous égards et donc comme des gens infréquentables sous peine de subir ce n'importe quoi.
Merci du cadeau.

Par ailleurs, que retenir des discours religieux sur l'homosexualité ?

La bible vomit l'homosexualité masculine. On peut le lire comme une mise en garde, parce que les gestes homosexuels masculins peuvent comporter réellement des risques physiques : si cette mise en garde avait été entendue, l'épidémie de Sida aurait peut-être été évitée. L'homosexualité féminine ne pose pas ce problème, les gestes ne sont pas différents de ceux qui peuvent être faits un couple hétéro.
Jésus n'en dit pas un mot. Saint Paul fulmine contre "l'enflammement" des hommes pour les hommes et des femmes pour les femmes : on peut comprendre cette dénonciation comme une mise en garde contre une attitude où la sexualité proprement dite prend toute la place et où aussi l'homosexualité symbolique, sexiste, prédomine, mais il ne parle pas de l'amour homosexuel.
Quant au catéchisme, il parle de désordre mais aussi de délicatesse : il y a surement beaucoup de catholiques qui devraient bien s'enfoncer dans le crâne qu'il est écrit "délicatesse", mais .. c'est bien écrit.
Si dans ce désordre, certains incluent même la relation "sentimentale" homosexuelle, par une extension là encore des mots au delà de la réalité ( la réalité étant que soit on a des relations physiques, soit on n'en a pas  et dans ce cas pourquoi qualifier une relation amicale, affective de "sentimentale" homo ?), cela signifierait que les homosexuels seraient à fuir même en tant qu'amis par les personnes de leur propre sexe, et comme par ailleurs l'amitié entre personnes de sexes différent peut elle aussi être soupçonnée, cela signifieraient que l'homosexualité est incompatible avec aucune amitié. Joyeux.  Comme par ailleurs l'amour homosexuel serait pas un "vrai amour" et la chasteté seule issue, cela ferait des homos des personnes incapables ni de vrai amour amoureux qui n'existerait pas , ni de vrai amour amical qui serait exclu car rendu suspect par la tendance des homos même chastes ... Bref, des vies sans vrai amour aucun ...Vision terrible. Mais en fait cette vision correspond exactement aux propos des pseudo-scientifiques qui voient de la sexualité en tout, et elle est même soutenue par ces théories là, ces théories soit disant "modernes" et anti-réacs ... c'est pourquoi elle aboutit aux mêmes effets destructeurs.


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