ALEXANDRE JARDIN : les petits-fils de collabos et la mort



Pourquoi autant d'antisémites philoislam en France ? Pourquoi en France seulement trois pelés et un tondu seulement (merci à eux !!!) pour appeler à la libération de Meryam Yahia Ibrahim Ishag, soudanaise chrétienne condamnée à mort pour "apostasie" ? ...



ALEXANDRE JARDIN

En écoutant Alexandre Jardin, je me demande si un des ressorts des nombreux discours du genre de celui de Mélenchon et ( par ailleurs) des antisémites antisionistes n'est pas cette morbidité résultant d'un passé non digéré : une forme de punition de soi, de volonté de se faire punir par "l'autre", de continuer à haïr les juifs pour ce qu'on leur a fait, pour ce dont on a profité d'eux, tout en se présentant comme le contraire de gens xénophobes, en sacrifiant son pays à d'autres "étrangers", en aspirant à se faire punir, laver complètement par les "sarrazins" : ainsi, l'on serait totalement blanchis : à la fois blanchi de l'antisémitisme - puisque l'on aura montré qu'il était fondé, que les juifs sont au fond des racistes pires que les nazis - et à la fois blanchi de tout soupçon de xénophobie puisque l'on livre le pays au pouvoir islamique, en allant pour cela jusqu'à sacrifier ses propres enfants, jusqu'à nier même sa propre existence en tant que peuple ...

En effet Mélenchon est anti-nazi c'est évident, et pourtant, il tient effectivement dans ce passage le même discours qu'Hitler en faveur de l'islam et même de la conquête de l'Europe par les puissances islamiques : pourquoi ? A mon avis, sans savoir quelles sont au juste ses raisons personnelles, en raison grosso modo, de ce masochisme suicidaire, de ce complexe de "haine de soi même" qui est un très bon argument politique, car visiblement il plait à quantité d'électeurs ...
Quant à l'aspect "haine de l'Eglise", haine du christianisme comparé à l'"apport des civilisations arabo-andalouses", je ne me l'explique que par la démagogie la plus sordide, du niveau : "A bas le mariage monogame et à  nous les petites beurettes ...", simple et bague impression, mais j'attends la mobilisation de gens comme Mélenchon pour la soudanaise chrétienne Meryam ...

















http://www.chretientesolidarite.org/2014/05/30/

Lettre à l’ambassadeur du Soudan

Bernard Antony,
Député honoraire au Parlement Européen,Président de Chrétienté-Solidarité.
                                                                                                                  Paris le 21 mai 2014
                                                               Monsieur l’Ambassadeur Nasreldin Ahmed Wali
                                                                               11 rue Alfred Dehodencq   75116 PARIS
                                                                                                   

Excellence,

L’opinion publique mondiale, et l’opinion publique française en particulier, est profondément indignée de la condamnation à 100 coups de fouets et à la pendaison sous le prétexte qu’elle aurait quitté l’islam pour adopter la foi chrétienne de madame Meriam Yahia Ibrahim Ishag.
Ceci constitue non seulement une intolérable violation de la liberté religieuse et des droits de l’homme dont tous les hommes de bien, quelle que soit leur religion, partagent aujourd’hui l’idéal.
Tout le monde sait par ailleurs que cette jeune femme qui est médecin fut abandonnée par son père musulman et élevée par une éthiopienne chrétienne, et qu’elle est mariée depuis 2011 à un chrétien du Soudan du Sud. Elle n’a donc pas changé de religion, mais quoi qu’il en soit, il serait tout aussi inadmissible de châtier qui que ce soit pour l’usage du droit humain à la liberté religieuse.
Nous manifesterons pacifiquement ce lundi à partir de 19 heures devant votre ambassade pour réclamer à votre gouvernement la mesure qui s’impose de libération de Meriam et de son petit enfant de deux ans, dit-on emprisonné avec elle, alors qu’elle-même doit accoucher d’un nouveau-né dans les prochaines semaines.
Je souhaiterais, avec une petite délégation de deux ou trois personnes, vous entretenir de cela à l’heure qui vous conviendrait entre 18 heures et 21 heures ce jour-là.

Dans cet espoir, je vous prie d’accepter, Excellence, l’expression de ma haute considération.

Publicité Chaumet, Narcisse et lesbophobie

 
Je ne partage pas l'avis d'SOS homophobie ...  Associer lutte contre la violence et exhibition me parait dangereux et malhonnête : IL N' Y A PAS DE DROIT A CHOQUER PAR DES IMAGES SEXUELLES. Lutter contre la violence et le rejet consiste à respecter les règles de politesse envers tout le monde : apprendre aux enfants - et aux adultes - à ne pas se moquer, insulter, rejeter, discriminer. Les images sexuelles sont toujours à diffuser avec précaution, si une maire estime qu'elle doit tenir compte de la sensibilité de ses administrés, cette préoccupation est tout à fait légitime.

La "visibilité lesbienne" n'est synonyme de la visibilité de la sexualité lesbienne ! Voir des couples de femmes n'est pas la même chose que de voir des amoureuses sur les bancs publics. Bien sur il n'y a pas de raison qu'elles choquent plus que les amoureux sur les bancs publics. Mais les deux sortes de couples peuvent aussi penser aux gens à qui ils imposent la vue de leurs ébats sans leur demander leur avis ...

«Je comprends leur colère et j’en suis désolée, a répondu Laurence Bernard, maire (UMP) du Pecq, citée par l’AFP. Je suis atterrée et navrée de la polémique que tout cela suscite. Je voulais pacifier les choses. Je me disais qu’en enlevant [ces affiches], je faisais un pas vers ces habitants et que je pourrais les amener à accepter l’évolution de la société sans les brusquer. Je crois que ceux qui ont demandé son retrait n’ont même pas vu qu’il s’agissait d’une interprétation du mythe de Narcisse.» Laurence Bernard «se dit “tout sauf homophobe”, rappelant qu’elle a célébré le premier mariage homosexuel de sa commune», souligne l’AFP.

http://yagg.com/2014/05/28/le-pecq-laffiche-au-baiser-censuree-par-la-mairie-apres-des-plaintes-le-parisien/
http://www.sos-homophobie.org/article/la-lesbophobie-s'affiche

La lesbophobie s’affiche

Alors que la mairie du Pecq, dans les Yvelines, vient de demander à l’entreprise JC Decaux de retirer une affiche publicitaire mettant en scène deux femmes sur le point de s’embrasser, le terme « lesbophobie » fait son entrée dans la nouvelle édition du Petit Robert.

SOS homophobie condamne fermement la décision de la mairie du Pecq (UMP). En retirant cette affiche de l’espace public, elle pratique une censure inacceptable qui traduit et renforce la hiérarchisation des couples et des personnes selon leur orientation sexuelle. Le voile qui vient d’être posé sur cette affiche met en lumière une lesbophobie qui n’ose pas dire son nom.

Dans ce contexte, nous saluons avec d’autant plus de force l’entrée du terme « lesbophobie » dans l’édition 2015 du Petit Robert, résultat de plusieurs années de luttes menées contre l’invisibilité des lesbiennes et contre les injures, violences et discriminations commises à leur encontre. Nommer cette forme de haine et de rejet est la reconnaissance d’une réalité que nous combattons chaque jour.

Notre dernier rapport annuel a mis en évidence une augmentation des témoignages de lesbophobie en 2013, notamment dans le contexte familial, les lieux publics et sur Internet. Ces chiffres ne sont pas sans rappeler l’enquête que SOS homophobie mène actuellement sur la lesbophobie et la visibilité des lesbiennes. Près de 60 % des répondantes déclarent ainsi avoir vécu de la lesbophobie au cours des deux dernières années.

Pour la sociologue Natacha Chetcuti, dans l’espace public, les violences, insultes et stigmatisations s’exercent de préférence à l’encontre des lesbiennes ou des femmes supposées l’être, qui se voient ainsi rappelées à « la place subordonnée qu’elles occupent dans l’ordre sexuel et dans l’ordre du genre ». La lesbophobie et le sexisme sont deux formes de discrimination qui se nourrissent l’une de l’autre. Ils contribuent à la création d’un climat de haine et de rejet dont l’attitude de la mairie du Pecq témoigne.

Contact presse :
Yohann Roszéwitch, président



 Elles refont leur vie avec une femme

 Eli Flory, vient de publier «Ces femmes qui aiment les femmes» (L’Archipel). 
Pour Eli Flory – qui a récolté près de cent témoignages avant de dresser les différents profils –, il y a celles qui ne veulent rien «voir» à cause d’une «lesbophobie intériorisée» (pression sociale, familiale…), celles qui ont toujours su mais qui n’arrivent pas à se définir hétéro ou homo, et celles qui le découvrent subitement. Les unes ne basculeront jamais (elles tiennent à leur confort, à leur construction familiale, elles restent amoureuses de leur mari, etc.), les autres sauteront le pas.
Et, pour ces dernières, la rencontre sera amoureuse avant d’être sexuelle. «Je suis homo avec un comportement social classé hétéro, je ne me sens ni lesbienne ni homo, revendique une internaute. C’est ma sexualité qui est homosexuelle, pas moi. J’aime des personnes, pas un sexe. Mon identité n’est pas définie par ma sexualité!» Pour Eli Flory, «ces lesbiennes sont des hétéros qui aiment les femmes. La ligne de partage est dans le sentiment. Pas dans le sexe.»
«J’avais 37 ans et un homme dans ma vie depuis sept ans. Nous étions amoureux et épanouis sexuellement quand j’ai connu une amitié passionnelle avec une collègue, Anne. Un jour, une autre collègue est venue me confier qu’elle éprouvait du désir pour Anne. Je me suis sentie jalouse, j’avais les symptômes d’une amoureuse plus que d’une amie. En même temps, ma relation avec mon compagnon se dégradait. On s’est séparés. L’année suivante, Anne s’est mariée et j’ai eu une grande discussion avec ma meilleure amie qui m’a dit: “Tu devrais te poser des questions.

«Jeune, j’étais froide avec les garçons. Un ami m’a dit un jour: “Toi, tu finiras lesbienne ou vieille fille!” Le lendemain, je me suis mise avec un garçon, pour faire comme tout le monde. J’avais 20 ans. Treize ans plus tard, on s’est séparés. J’ai continué cette vie d’hétéro dans laquelle je n’étais pas épanouie. Puis je suis tombée amoureuse d’une collègue de boulot, hétéro. Il n’y avait rien de physique entre nous, on appelait ça de l’“amourtié”. J’avais 35 ans. Je ne connaissais rien à l’homosexualité. Je n’avais jamais fréquenté ce milieu qui, d’ailleurs, ne m’attire toujours pas. Je me suis retrouvée par hasard sur un site de discussions. J’ai commencé à partager mes questionnements avec des filles qui étaient dans mon cas. Avec Elodie, l’amitié s’est transformée. Je suis tombée amoureuse d’elle sans jamais l’avoir vue.
J’avais rencontré mon âme sœur, ma moitié. Un jour, je me suis déclarée, je ne pouvais plus me taire, j’avais des sourires jusqu’aux oreilles, des “papillons dans le ventre”! C’était il y a quatre mois. Quand nous avons fait l’amour pour la première fois, il n’y avait aucune peur de l’intimité, tout n’était que douceur, respect et écoute. 
Tant que je n’avais pas fait l’amour avec une femme, le doute subsistait: je pouvais être asexuée ou avoir un blocage à cause de mon passé. J’ai eu une enfance chaotique, des abus, de la violence. Je ne cherche pas trop à savoir si ça a un lien. Aujourd’hui, je réalise qu’une femme a toujours manqué dans ma vie. Mais je ne fais pas partie de ce milieu. Moi, c’est juste Val qui aime Elodie.»

29 mai : Ascension etc ...



Joseph Epstein : Résistant juif communiste



https://www.youtube.com/watch?v=9Gut5EVSe8g

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On l'a oublié, et pourtant il fut de ceux qui comptèrent dans la Résistance. Joseph Epstein en était l'un des plus brillants cerveaux et meneurs, tacticien accompli de la guerre insurrectionnelle et "subversive". C'était aussi un homme, plein de vie et d'humour, mais dont le destin fut scellé par les dérives du 20e siècle -- et pour cause : il avait le malheur d'être juif. Pascal Convert a entrepris de nous retracer la vie méconnue de ce résistant permanent, fusillé le 11 avril 1944, la biographie prenant la forme d'une lettre directement adressée au fils d'Epstein. Un film scientifiquement rigoureux et émotionnellement impliqué, une enquête sur un homme, sa pensée, son action, et son univers, celui de l'Internationale communiste, du Front populaire, de la guerre d'Espagne, de la Résistance, où l'on croisera la route de Jean Moulin, Raymond et Lucie Aubrac, Joseph Minc, Lise London, Maurice Kriegel-Valrimont, Esther Gorintin...

Joseph Epstein, bon pour la légende
Réalisation : Pascal Convert
Auteur : Pascal Convert
Image : Jean-Pierre Caussidery, Pascal Convert, Charlie Perez
Son : Pascal Convert, Pierre Schoeller
Montage : Fabien Beziat
Commentaire dit par Bruno Putzulu
Production : Sodaperaga, 2007.


Joseph Epstein, ce père mort à 33 ans, qui ne parla pas sous la torture, et qui malgré un rôle politique de premier plan sous l'Occupation, a été complètement oublié la paix revenue. Ou presque.

Né en Pologne, ce fils d'une famille aisée refuse très tôt refuse le fascisme et la misère.
Comme la police polonaise, en cheville avec les nazis, persécute les anti-fascistes, le père de Joseph Epstein l'envoie en France. De Tours à Bordeaux en passant par Paris ou Lyon, il rencontre Lucie et Raymond Aubrac, Lise London,Maurice Kriegel-Valrimont. Engagé très tôt auprès des Républicains espagnols, il se lève dès le début de l'Occupation contre les nazis.
Instigateur de la guérilla urbaine, chef des Francs tireurs et partisans en Ile-de-France,Joseph Epstein a passé toute sa vie clandestine à se cacher sous de fausses identités. Ce qui explique son oubli à la Libération. Très documenté, ce film serre la gorge et rend (enfin) hommage à un très grand homme.
Joseph Epstein appartient à une famille aisée de culture yiddish. Dès son plus jeune âge, il participe, dans les rangs du Parti communiste polonais, à la lutte contre le gouvernement de Józef Pilsudski (1867-1935).
En 1931, il doit s'exiler et choisit la France pour terminer ses études.

Guerre d'Espagne
En 1936, il combat aux côtés des républicains espagnols dans les brigades internationales et il est grièvement blessé. Pendant sa guérison il participe à l'action de la compagnie maritime " France Navigation ". Celle-ci était chargée du transport de l'aide à l'Espagne républicaine.
Il retourne en Espagne et est affecté à la compagnie d'artillerie " Anna Pauker ". Il participe à la Bataille de l'Èbre et est cité à l'ordre de l'Armée. À son retour en France en 1939, il est emprisonné au camp de Gurs. Il est libéré en juillet 1939.

Seconde Guerre mondiale
Il s'engage dans la Légion étrangère et est fait prisonnier pendant la campagne de 1940. Il est envoyé dans un Stalag en Allemagne près de Leipzig d'où il s'évade en décembre1940 et rejoint la lutte clandestine en France auprès des Francs-tireurs et partisans (FTP). Tout d'abord principal responsable, en 1942, des groupes de sabotage et de destruction (GSD) créés par les syndicats CGT dans les entreprises travaillant pour l'occupant, il prend la direction de l'ensemble des FTP de la région parisienne, en mai 1943, sous le nom de " colonel Gilles "Il a l'idée d'engager des commandos de quinze combattants à Paris permettant de réaliser un certain nombre d'actions spectaculaires, qui n'auraient pas été possibles avec les groupes de trois qui étaient la règle dans l'organisation clandestine depuis 1942
Il instaure, donc, une tactique de guérilla urbaine que mettent en œuvre les Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée(FTP-MOI).
Il est arrêté, en gare d'Évry Petit-Bourg, avec Missak Manouchian le 16 novembre 1943, dénoncé par un traître. Il est torturé des mois puis fusillé au fort du Mont-Valérien avec 28 autres résistants, le 11 avril 1944. Le jour de son exécution, il aide un camarade à s'évader du camion qui les amène au peloton d'exécution.
Sources Wikipédia, l'Humanité
 

Résistants juifs : " à Londres je n'ai trouvé que des juifs ou des Maurassiens"

De Gaulle a dit: " à Londres je n'ai trouvé que des juifs ou des Maurassiens"

A Londres avec de Gaulle
Selon Simon Epstein, à Londres en 1940, autour du général de Gaulle, on trouve une conjonction de Juifs sur-représentés par rapport à leur poids dans la population réelle et d’ancien maurrassiens et cagoulards, eux-mêmes en surnombre par rapport à leur poids politique d’avant-guerre.

Selon Simon Epstein, un certain nombre d'attestations indiqueraient que Charles de Gaulle fut maurrassien. 
Christian Pineau dira à André Gillois « que le général avait reconnu devant lui qu’il avait été inscrit à l’Action française et qu’il s’était rallié à la République pour ne pas aller contre le sentiment des Français ». Lui-même résistant de gauche, Claude Bourdet qualifiera de Gaulle d’homme de droite, longtemps proche de l’Action française, devenu républicain par mimétisme. L’un des témoignages les crédibles selon Simon Epstein serait celui d’Edmond Richelet, qui explique que De Gaulle subit l’influence de Maurras. 

De Gaulle fréquente certains milieux maurrassiens tel le Cercle Fustel de Coulanges et que Maurras chante ses louanges dans l’Action française du 1er juin 1940. 
Néanmoins, Charles de Gaulle, qui adhère aux amis de Temps proche de la démocratie chrétienne, est républicain. 
Dans La France et son armée, il proclame sa neutralité, voire son indifférence en matière idéologique ; De Gaulle n’est pas plus républicain qu’antirépublicain : il est capétien aux premiers temps du royaume, à Bouvines aux côtés de Philippe Auguste, il entre à Orléans derrière Jeanne, il traverse le Rhin avec Turenne. Il congrature Carnot, sous la République, autant qu’il approuvait Louvois sous Louis XIV. Il est révolutionnaire à Valmy et bonapartiste en Italie. 
Concernant les Juifs, Simon Epstein relève quelques remarques privées désagréables[152] mais aucun antisémitisme explicite n’apparaît dans sa biographie. Pour Simon Epstein, De Gaulle fut vierge de tout antisémitisme officiel mais cela n’exclut pas les sautes d’humeur et les piques assassines. 
Claude Hettier de Boislambert (1906-1986), membre du conseil international de la chasse, il vient de l’extrême droite et est membre de l’état-major de De Gaulle. 
Roger Wybot (1912-1997) travaille avec Groussard au sein des GP de Vichy[155]. Chargé du contre-espionnage à Londres, Il participera aux campagnes de Tunisie et d’Italie et créera la DST qu’il dirigera jusqu’en 1958. Il aidera le contre-espionnage isréalien et sera un ami de l’État d’Israël. 

Stanislas Mangin (1917-1986) est le fils du général Charles Mangin, honni des pacifistes français qui le qualifieront de boucher et des Allemands qui détruiront sa statue. Il anime le réseau Ali-Tir avant de passer à Londres où il est affecté au BCRA. Avant 1939, il considérait les Juifs comme des étrangers mais changera d’opinion à ce sujet. 

Pierre Tissier, maître des requêts au Conseil d’État, officier de réserve, est l’un des premiers à rejoindre De Gaulle à Londres qui le fera son chef d’état-major. C’est à lui et non à René Cassin que De Gaulle confie la rédaction des statuts du comité national français instauré en septembre 1941. A Londres, il reste antisémite et cherche à réduire l’influence de René Cassin et Georges Boris. 

Partisan d’un statut des Juifs atténué, ce gaulliste sera président de la SNCF
Jean Escarra, professeur de droit international, rallie la France lilvre début 1941. Comme Tissier, il intrigue pour écarter les Juifs à Londres et accepte le principe de loi racial pour écarter les Juifs. Il envoie un long mémorandum à René Pléven exposant son point de vue sur le rapport entre la France libre et le congrès juif mondia en 15 points où il attaque les Juifs tout en se désolidarisant de leurs persécuteurs. 

Il s’oppopse à la suppression des discrimination antijuives au prétexte que « la mentalité israélite est prompte à s’emparer de toute marque de sympathie pour s’en faire un titre à des exigences sans cesse croissantyes » et redoute « la mainmise totale des Juifs sur notre mouvement ». 

André Dewavrin (1911-1198), militaire de carrière et maurrassien qui enseigne les fortification à Saint-Cyr à la fin des années 1930, sera le fameux Colonel Passy. Il se présente à Londres le 1er juillet 1940 et De Gaulle le nomme chef des services secrets encore inexistants. Il deviendra le chef du BCRA[159]. A la Libération, il est injustement accusé d’avoir détourné des fonds à des fins politiques mais cette affaire le laissera meurtri en dépit de son innoncence. Parmi les premiers agents de Passy, on trouve de nombreux cagoulards et royalistes[153]. 
Maurice Duclos (1906-1981) fut un cagoulard actif. Il rejoint de Gaulle à Londres et sous le pseudonyme de Saint-Jacques, il est envoyé en France occupée où il monte un réseau de renseignement. Après une autre mission, il sera nommé par Passy chef de la section « Action » du BRA. Compagnon de la Libération, il fera pendant la guerre des déclarations hostiles aux Juifs. 
Pierre Fourcaud (1900-1992) est parmi les premiers agents de la France libre. Il rejoint Londres où il est affecté au 2e bureau gaulliste. Il initie le réseau Brutus, lequel d’abord droitier, recrutera parmi les militants socialistes. 
Il est compagnon de la Libération. 

Honoré d’Estienne d’Orves (1901-1941) issu d’une famille légitilmiste. Son biographe, Étienne de Montety affirme que rien de permet d’affirmer qu’il était d’Action française. Peu de temps avant d’être fusillé, il rédige un texte sur les Juifs qui est un plaidoyer en leur faveur reprenant point par point les critiques qui leur sont faites. 

Gilbert Renaud (1904-1984), mieux connu sous le nom de Colonel Rémy est lui aussi catholique et royaliste. Il participe au 6 février 1934 aux côtés des camelots du roi[163]. Distinguant parmi les Juifs ceux qui ont gagné leur qualité de Français, des autres qui doivent quitter la France, il montera l’un des réseaux d’espionnage les plus solides et les plus performants de la France Libre, la Confrérie Notre-Dame. De Gaulle, dans ses mémoires de guerre, dédie des lignes particulièrement chaleureuses et le qualifiera d’« animateur magnifique et organisateur pratique menant l’action secrète comme un sport grandiose mais calculé[164] ». Après la guerre, il défendra la thèse de l’Epée et du bouclier, De gaulle et Pétain, tous deux nécessaires à la France. Après la guerre, il quittera la RPF et demandera la révision du procès Maurras « déshonoarante pour la justice française et pour la France[165] » Dans un texte publié en 1971, il dénoncera l’holocauste qui tua des millions de Juifs et affirma admier l’État d’Israël, tout en distinguant entre les bons juifs patriotes et les mauvais juifs apatrides[166]. 
Robert Buron (1910-1973) fut maurrassien avant de se rapprocher de la démocratie chrétienne avant la guerre. Ses activités résistantes le conduisent au MRP. Ministre sous la IVe et la Ve République, il rejoindra le parti socialiste en 1971. 

Alexandre Sanguinetti (1913-1981) vient de l’Action française et des Camelots du roi. Ce nationaliste d’extrême droite fait une belle guerre. Plusieurs fois ministre, il sera à la fois un gaulliste intransigeant et fortement pro-israélien. 
Raymond Triboulet (1906-2006), lecteur de L’Action française, militant des Chemises vertes d’Henri Dorgères, publiant des articles dans Je suis partout dans la seconde moitié des années 1930, il dénonce le pacifisme pro-allemand de Robert Brasillach. Il s’engage dans l’action clandestine dans le cadre de Ceux de la Résistance, il sera plusieurs fois ministre gaulliste, membre actif de l’Alliance France-Israël et président du groupe d’amitié France-Israël de l’Assemblée nationale. 
René Pléven (1901-1993) ne fut proche de l’Action française que lors de ses années lycéennes et étudiantes[168]. Il rejoint de Gaulle dès juin 1940 et assume des fonctions très importante à Londres et à Alger. 
Pierre Messmer, militaire de carrière combat dans les rangs de la France libre et sera l’un des gardiens de l’orthodoxie gaulliste ; d’après un témoignage rapporté par François-Marin Fleutot, il fut Camelot du roi. 

André Bettencourt est recruté par François Mitterrand et adhère à un réseau clandestin d’action parmi les prisonniers de guerre. Il a cependant commencé la guerre en écrivant une rubrique régulière dans l’organe pronazi La Terre française où il se livre à des attaques vengeresses contre les Juifs. 
Après la guerre, il sera secrétaire d’État dans le gouvernement Mendès France et sera membre de la LICA. 
Henri d'Astier de La Vigerie (1897-1952) est un homme d’Action française. Replié en Algérie, il instaure une étroite coopération entre les conspirateurs d’extrême droite qu’il a assemblé et les réseaux juifs résistants animés par José Aboulker. Non gaulliste, il rejoint l’équipe gouvernementale de l’Amiral Darlan quand les Américains prenant acte de son changement de camp lui confie le pouvoir à Alger. 
Le colonel Henri Giraud (1879-1949) est proche de la Cagoule et l’historien Jean Planchais dira qu’il était antidreyfusard et discrètrement antisémite. Emprisonné par les Allemands au début de la guerre, il s’échappe. Soutenu par les Américains qui le préfèrent à De Gaulle, ce patriote intraitable et hostile à toute collaboration est contacté par le cagoulard Lemaigre-Dubreuil au nom des « conjurés d’Alger » et les américains avec qui et pour qui il travaille. Après la mort de Darlan, il exerce le pouvoir avec la bénédiction des Américains. Pendant sa courte période, il supprimera certaines mesures antijuives de Vicy mais pas toutes, en particulier il refusera le rétablissement du décret Crémieux. 
Fernand Bonnier de la Chapelle (1922-1942) est un jeune résistant royaliste, lecteur de L’Action française au lycée qui assassinera l’Amiral Darlan. Il est de ceux qui n’admettent pas que ce dernier, après avoir mené une politique de collaboration avancée à Vichy, se trouve investi du pouvoir suprême par les Américains à Alger libéré. 

Paul Colette (1920-1995), probablement ancien de l’Action française, membre du PSF du colonel de la Rocque, il ne supporte pas les collaborateurs. Il s’engage dans la LVF et à l’occasion d’une cérémoinie officielle à Versailles le 27 août 1941, il tire au revolver sur Pierre Laval et Marcel Déat. Les deux sont condamnés. Transféré en Allemagne, il connaît les passages à tabac, les menottes qui déchirent les poignées, les tortures diverses. Il assistera à toutes les formes de mise à mort dont les Juifs sont victimes.



Simon Epstein, Un Paradoxe français, Paris, Albin Michel, 2008

Voir vidéo sur ce livre :  http://youtu.be/TZun_FdEpHY

CEH MARAIS diffuse les mémoires juives;
CEH MARAIS assiste les familles nombreuses, les enfants cachés et les rescapés. 


Ayaan Hirsi Ali au centre Simon Wiesenthal

Christophe, victime de faiblophobie



Je me suis toujours demandée pourquoi les violences envers certains groupes était des facteurs aggravants des peines : les violences ne doivent elles pas être punies en fonction du mal qu'elles font, de la souffrance qu'elles infligent et non des motivations des tortionnaires et des tueurs ?
S'en prendre à une homme ou une femme parce qu'il est juif ou parce qu'il a le tort d'être une proie facile ou d'avoir une gueule qu'on n'aime pas ... : qu'est ce que cela change à l'horreur que le tortionnaire lui fait subir ?
Faut il inventer un terme pour chaque cause qui sert de prétexte à la barbarie ? Allons y c'est facile : si c'est un gros " grossophobie", si c'est un roux " rouxssophobie", si c'est juste une proie facile " faiblophobie" ...

La LDJ est d'accord avec moi, tant mieux : http://www.liguedefensejuive.com/nouvelle-affaire-ilan-halimi-le-calvaire-de-christophe-rambour-2014-05-25.html

Comme William Modolo :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/william-torture-a-mort-un-petit-esclave-pour-ses-bourreaux-31-08-2010-1050010.php

Enfants martyrs, femmes battues ...


19 mai 2014 Manifestation contre le projet de loi sur la résidence alternée



Le 19 mai, l'Assemblée Nationale a discuté en première lecture de la proposition de loi « relative à l'autorité parentale et à l'intérêt de l'enfant ». Celle ci prévoit, entre autres choses, de fixer en cas de séparation la résidence des enfants « au domicile de chacun des parents » plutôt qu'au domicile de l'un d'eux ou en résidence alternée selon la loi en vigueur.