Zohra Nedaa-Amal : abroger les versets ... 9

9. Concusion.



Pour illustrer cette logique implacable dans laquelle l’Islam s’est enfermé, je ne peux que citer les paroles magnifiques
d’Abdelwahab Meddeb (http://revue.objections.free.fr/007/007.032.htm ).

Pour cela, je reproduis ci-dessous, l’article publié par Libération le 24 septembre 2006 ( Note 8 ) :



Au sujet de la raison et de la liberté spirituelle de l’acte de foi, défendues par le discours du pape Benoit XVI, le
professeur Meddeb souligne par contraste la spécificité de l’Évangile. Il l’interprète en terme de « rupture » avec


l’Ancien Testament : « Le message évangélique a constitué véritablement une rupture par rapport aux écritures
antérieures en privilégiant l’amour sur la loi. L’aspect persuasif l’emportait sur l’aspect coercitif. C’était une
révolution. »

En revanche, pour Meddeb, « la question de la violence de l’islam est une vraie question » : le « texte lui-même »
du Coran en porte le « germe ». « Les musulmans doivent admettre qu’elle est un fait, dans le texte comme dans
l’histoire telle qu’ils la représentent eux-mêmes. »

Contrairement à Jésus, « nous avons affaire à un Prophète qui a été violent, qui a tué et qui a appelé à tuer. La
guerre avec les Mecquois fut une guerre de conversion. Il y eut aussi la guerre avec les juifs et le massacre des juifs
à Médine, décidé par le Prophète. Il y avait un jeu d’alliances, une opération politique qui se continue par le
militaire. »

Indirectement, Abdelwahab Meddeb qui se présente volontiers en Voltaire musulman, soulève la question du
théocratisme, de la fusion entre loi politique et loi religieuse réunies dans la Thora comme dans la Charia. Serait-ce
cette fusion des pouvoirs spirituels et temporel, réunis en une seule main, qui favorise la violence, la sacralise ou la
justifie ? Sur ce point, la singularité de l’Évangile se condense dans le « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu
ce qui est à Dieu », principe fondateur, dans la tradition catholique, de la distinction des finalités civiles et
religieuses et des pouvoirs correspondants.

Les sociétés chrétiennes se sont constituées sur ce principe qui ne signifie pas concurrence, ni séparation, mais
alliance et distinction. Avec le recul de l’histoire, on observe que les violences, les révolutions et les guerres dites «
de religion » ont éclaté pour des motifs « politiques », chaque fois que l’un de ces pouvoirs – spirituel ou temporel
– a convoité l’autre ou voulu le confisquer – fût-ce au nom de la raison alors déifiée.



Pour en venir au texte du Coran, Meddeb précise sa pensée :

« il est ambivalent. Il y a le verset 256 de la 2e sourate qui dit “point de contrainte en religion”. Mais aussi les
versets 5 et surtout 29 de la sourate 9 : le “verset de l’épée”, où il est commandé de combattre tous ceux qui ne
croient pas à la “religion vraie”. »

Selon lui, les versets de la 2e sourate correspondent à l’époque paisible où se constitua le premier Coran duquel il
se recommande ; les autres versets ont été ajoutés après les guerres de conquête et n’appartiennent pas
nécessairement à la pensée de Mahomet.



Quoi qu’il en soit, Meddeb cerne un point de théologie, non repris par tous les musulmans, loin de là, et qui
remonte aux controverses au temps de Nicolas de Cues :



Il marque la différence comparative entre l’annonce de l’archange Gabriel à Marie, en
qui Dieu s’est fait homme, avec l’annonce du même archange à Mahomet, par qui Dieu
s’est fait texte.


Tandis que les Chrétiens croient au Dieu fait homme, les musulmans croient au Dieu fait
Livre. Dieu tout entier serait présent dans chaque verset du Coran. De là dérive le
fondamentaliste quasi constitutif de l’islam, qui interdit aux croyants toute
interprétation d’un verset par un autre.

De ce point de vue, les catholiques, quant à eux, ne peuvent s’identifier à une « religion du Livre », à moins
d’adopter la conception que les musulmans se font d’eux.












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(Note 1) : Pascal Hilout écrivait dans sa contribution : « Marine Le Pen et l’islam : elle a raté l’essentiel ! ».

 ( http://ripostelaique.com/marine-le-pen-et-lislam-elle-a-rate-lessentiel.html ) : « Non, l’islam tel qu’il est
aujourd’hui et tel qu’il a été hier, n’a pas sa place en France. Il n’a pas sa place en Europe et il n’a pas sa place dans aucun pays
qui aspire à la liberté, à l’égalité et à la fraternité humaine, indépendamment du sexe, de la croyance ou de la non-croyante…. »,
ou : « Tant que nos concitoyens musulmans n’ont pas été amenés à dénoncer, officiellement et solennellement, des contenus
basiques de leur vénéré Coran où cet irrespect des femmes, des non-croyants, des juifs… est énoncé, noir sur blanc, nous ne
pouvons accorder notre confiance aux enseignements qu’ils prodigueront dans leurs foyers et dans leurs mosquées à nos
tendres concitoyens et voisins musulmans…. ».



(Note 2) : Là aussi, le faiseurs d’opinion ont réussi ce tour de force qui consiste à occulter ces premiers quatre cents ans du
Christianisme et à faire croire que ce Christianisme a commencé par les Croisades, la conquête du Nouveau Monde, le
Colonialisme du Tiers monde et l’évangélisation des peuples colonisés par les massacres et l’esclavagisme. Cette perception de
l’Histoire est illustrée par des atrocités vécues comme un péché originel propre à l’homme blanc et à l’Occident chrétien : la
guerre sainte menée au nom du Christ par les Croisés, le racisme né du colonialisme, le génocide des Indiens d’Amérique et la
Traite négrière transatlantique et pour couronner le tout l’antisémitisme qui atteint son apogée par ce crime innommable ;
l’Holocauste de la Shoah.

On laisse presque sous-entendre qu’avant les horreurs pratiqués par l’Occident chrétien, les peuples du reste monde vivaient
dans une paix et une harmonie parfaite. Ce monde parfait ne connaissait ni les massacres, ni la colonisation et encore moins
l’esclavagisme. A titre d’exemple, les conquêtes, le colonialisme et l’impérialisme arabo-musulman sont présentés comme
l’ « âge d’or de la Civilisation musulmane. Quant à l’esclavagisme musulman, qu’il soit pratiqué par les Califats arabes, ou par les
Ottomans, il est tout simplement passé sous silence, malgré le nombre jamais atteint des victimes de cet esclavagisme qui a
duré plus de quatorze siècles. Ce silence couvre également l’esclavagisme pratiqué par les rois noirs africains qui livraient leurs
propres sujets à la traite négrière de l’Occident.

Par cette présentation déformée, les faiseurs d’opinions à travers les médias et l’enseignement, ont instrumentalisé l’Histoire
pour en faire un outil de culpabilisation de l’Occident chrétien. Comme conséquence logique de cette instrumentalisation de
l’Histoire, on constate en toute logique, une tendance à ignorer tout simplement cette vérité historique fondamentale : pendant les
quatre premiers siècles de son existence, le Christianisme se limitait à la foi et au culte, et ne s’occupait ni de politique, ni de
législation, ni du pouvoir, encore moins de la guerre.



(Note 3) : Voir l’intéressant article de Pierre Régnier : « En dialoguant avec les disciples de Qaradawi, les responsables
catholiques trahissent le message de paix de Jésus » ( http://ripostelaique.com/en-dialoguant-avec-les-disciples-de-
qaradawi-les-responsables-catholiques-trahissent-le-message-de-paix-de-jesus.html ) :

Il n’y a pas à ménager les ecclésiastiques qui, comme l’évêque Dubost et l’abbé Roucou vont « dialoguer » avec ceux qui ont
invité l’ignoble Al Qaradawi à leur congrès de l’UOIF. Spécialistes des relations avec l’islam ils ne peuvent ignorer que ce
prêcheur de haine – que je ne prends ici que pour exemple symbolique – est celui pour qui, concernant les juifs, « Hitler avec
bien commencé le travail et il reste aux musulmans à l’achever ».

L’invitation du prêcheur par l’UOIF est odieuse mais banale. De telles actions sont habituelles dans cette grande organisation de
l’islamisme radical « présentable » dans un pays comme la France en pleine dérive spirituelle. La présence au congrès islamiste
de l’évêque Dubost et de l’abbé Roucou est, elle, d’une incommensurable irresponsabilité.

Mais pas seulement. Elle est une manifestation de plus de la propre dérive spirituelle de l’Église catholique à son plus haut
niveau. J’ai moi-même essayé – en vain – il y a quelques années, d’amener l’évêque Dubost à une mise en question de la
toujours officielle conception, dans l’Église catholique, de la violence attribuée à Dieu. De cette conception selon laquelle Dieu a
bel et bien commandé des meurtres, des massacres de populations entières, un très explicite génocide au moins.

Or je prétends, depuis des années, que c’est tout simplement cette conception qui a permis au prophète Mohamed et aux
rédacteurs du Coran de créer leur nouvelle religion en la fondant sur la prétendue « juste » violence de Dieu : il veut, selon le
message coranique, soumettre la population de la terre entière à la volonté d’Allah et, …il faut pratiquer la violence, il faut tuer les
mécréants, et plus encore les apostats, ces musulmans qui ouvrent les yeux sur la réalité de leur religion et ne veulent plus la
taire.

Je prétends que cette horreur coranique n’aurait pas été possible si, durant les siècles précédents, les Pères de l’Église
catholique n’avaient réaffirmé que, puisque c’est inscrit dans l’Ancien Testament il faut le croire : c’est bien Dieu qui a commandé
très explicitement le génocide des cananéens. Je prétends que les épouvantables consignes coraniques n’auraient pas été
possibles si les fondateurs du christianisme n’avaient affirmé que le bon prophète Élie plaisait préchéréellement à Dieu en
égorgeant… 450 « faux prophètes », il faut le croire puisque c’est écrit dans l’Ancien Testament.

Pour ne citer ici que deux exemples des très nombreuses aberrations criminogènes que s’entêtent à qualifier « d’authentiques
paroles de Dieu » le pape Benoît XVI lui-même, le Magistère de l’Église catholique et toute sa hiérarchie.

Les Pères de l’Église trahissaient le merveilleux prophète juif Jésus dont ils se réclamaient. C’était il y a plus de quinze siècles,
juste avant l’arrivée de l’islam.

Les responsables catholiques actuels continuent de trahir Jésus et son authentique message d’amour et de paix universelle, pour
lequel il a été jusqu’à donner sa propre vie sous la torture. Rien de comparable, évidemment, avec les pratiques personnelles du
prophète Mohamed, contre-exemple en humanité.



(Note 4) : On pourra consacrer un chapitre entier pour analyser l’origine « judéo-chrétienne de l’Islam ».






(Note 5) : J’aimerais rappeler que l’Histoire des débuts de l’Islam, se base uniquement une seule source : les récits des historiens
musulmans du VIIIème-IXème siècles. Le premier Ibn Ishaq (704-767) a rédigé la Sîrat Rasûl Allah, c'est-à-dire Biographie de
l'Envoyé d'Allah, première biographie de Mahomet. Cette biographie ne nous est parvenue que sous la forme de la version
remaniée par Ibn Hichâm durant la période 810-830.

Ensuite, c’est Tabari (839-923) qui reste l’un des plus célèbres historiens musulmans et qui consacre dans la Chronique un
chapitre à la biographie de Mahomet.

Enfin, Ibn Kathîr (mort en 1327) a écrit une Biographie du prophète.

Les historiens occidentaux se basent sur ces historiens musulmans du VIII-IXème siècle. Parmi les plus accessibles on peut
citer : Maxime Rodinson : « Mahomet » (http://insoumission.files.wordpress.com/2006/07/mahomet-rodinson.pdf ) ou
« Mahomet » par Anne-Marie Delcambre.

Ainsi, la plus part des historiens se basent sur des récits qui ont été fait plus d’un siècle au minimum après la mort de Mahomet,
par les auteurs musulmans.

Depuis quelques décennies, on assiste à des recherches historiques menées d’une manière plus scientifiques. Ces recherches
tendent à remettre en cause une partie importante de la version relatées par les historiens musulmans du VIII-IXème siècle. Ces
recherches ne sont diffusées que d’une manière presque confidentielle et certains chercheurs travaillent sous des pseudonymes,
pour ne pas heurter le monde musulman. Parmi les travaux les plus récents, on citera le très intéressant : « Le messie et son
prophète. Aux origines de l’islam » par Edouard Gallez.

Cependant, dans cette contribution, je garde l’hypothèse que la version données par les historiens musulmans, correspondent à
la vérité historique. La raison en est toute simple : l’ensemble du monde musulman considéré que cette version correspond à la
vérité historique et que le but de ma contribution consiste à montrer la manière avec laquelle le fidèle musulman considère son
devoir de croyant.

En ce qui concerne le Coran, je reprends le texte coranique tel qu’il est enseigné aujourd’hui dans l’ensemble du monde
musulman. Cette version est supposée résulter de la recension faite par le troisième Calife Othman, environ quinze ans après la
mort du Prophète.

Pour cette contribution, je reprends les textes du Coran, de l’exégèse coranique (Tafsir), de la Sharia et de la Sunna ou Tradition
du Prophètes dans leur version arabe et j’essaye de traduire au mieux la signification du texte arabe.

Ce Coran, connue aussi sous la dénomination : « recension du Calife Othman », correspond à la version officielle de la vérité
historique dans l’ensemble du monde musulman.

On notera cependant, que la majorité des historiens et des spécialistes de la langue, la grammaire et l’écriture arabe, considèrent
la version actuelle du Coran comme le résultat de plusieurs adjonctions, modifications et suppressions qui se sont échelonnées
sur environ deux siècles.



(Note 6) : Les esclaves comme butin pour ceux qui mènent le Djihad. Les femmes captives promises comme esclaves sexuel
dans le cadre du butin qui récompense ceux qui se battent dans le sentier d’Allah. Le Coran est explicite sur les joies du sexe
avec des esclaves captives de guerres acquises dans les combats, les embuscades ou les razzias. Ces promesses de « butin
humain » concernent en premier lieu Mahomet :

(Sourate 33, verset 50) : « Ô Prophète ! Nous déclarons licites pour toi tes épouses que tu as dotées et les captives que Dieu t’a
accordées au titre de butin de guerre. »

Ceci est un commandement très spécial que Mahomet s'est transmis à lui-même, lui autorisant dans les faits le sexe de façon
illimité. Ces disciples sont limités à quatre épouses, mais peuvent aussi jouir d'un nombre illimité d'esclaves sexuels, comme le
confirme les versets suivants:

(Soute 23, Verset 5-6) – "…qui s’abstiennent de tout rapport charnel, sauf avec leurs épouses ou leurs esclaves, en quoi ils ne
sont pas à blâmer…" Ces versets autorisent donc au maître le sexe avec ses esclaves. Voir aussi Coran (70:29-30).

(Sourate 4, Verset 24) – "Il vous est aussi interdit d’épouser des femmes déjà mariées, à moins qu’elles ne soient vos captives
de guerre." Même le sexe avec des esclaves mariées est permis.

Ainsi, le Prophète Mahomet à la prééminence pour choisir en premier les captives qui seront intégrées dans sa par du butin. A
titre d’exemple on peut citer Rayhana, une juive choisie comme esclave à la suite du carnage de la tribu juive des Banû Qurayza.
D’autres captives de guerres ont été choisies pour faire partie du harem de Mahomet :

• Juwayriyya avait été capturée au cours de la razzia contre les Banû al Mustaliq. Ibn Ishâq rapporte : « Quand l'envoyé
d'Allah distribua les captives, Juwayriyya tomba dans le lot de Thâbit ; elle se racheta par un pécule. C'était une très
jolie femme, très séduisante. Elle alla vers l'envoyé d'Allah pour qu'il l'aide à payer son pécule. Aïcha dit : "Dès que je
l'ai vue, je l'ai haïe. J'ai vu que l'envoyé d'Allah verrait d'elle ce que j'ai vu." Lorsqu'il la vit, Mahomet dit : "Je payerai ton
pécule et je t'épouserai." Il fit plus puisqu'il accorda la liberté à tous ses parents. »
• Safiyya, une juive de Khaybar, est, elle aussi, une prise de guerre. Mahomet la prit comme épouse après avoir fait
torturer et tuer son mari Kinânah. Il consomma le mariage la nuit même, sans avoir la patience d'attendre d'être revenu
à Médine




(Note 7) : Contrairement à tous ceux qui prétendent que le Djihad est un « effort sur soit pour améliorer sa personne et atteindre
la perfection », l’Islam des origines, que ce soit par les préceptes d’Allah dans le Coran, ou les Hadiths de Mahomet, définit le
Djihad comme le combat dans la voie de Dieu (Fi Sabilil-Allahi) .Ce combat est mené contre les infidèles, comme le précise
Imam Ibn Taymiyah, théologien et un jurisconsulte (faqîh) du XIIIe siècle, influent au sein du Rite ( ou madhhab) hanbalite. On
peut se faire une idée précise à travers ces Extrait du livre : « La politique légale dans la réforme du gouverneur et du peuple » :



 http://www.angelfire.com/journal/sunnah/Islam/djihad_statut.html


« Après avoir émigré vers la Médine, le prophète reçut l'ordre divin de lancer le Djihad contre les infidèles :

Ensuite, Allah l’Eternel a imposé le combat aux musulmans en disant:

« Le combat vous a prescrit alors qu'il vous est désagréable. Or, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors
qu'elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est mauvaise. C'est Allah qui sait, alors que
vous ne savez pas. » (Coran, Sourate 2:Verset 216).


Il a souligné le Djihad dans plusieurs sourates médinoises et appelle ceux qui n'y participent pas les hypocrites et les malades
aux coeurs :

« Dis: "Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le
déclin et les demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers qu'Allah, Son Messager et la lutte dans le sentier d'Allah,
alors attendez qu'Allah fasse venir Son ordre. Et Allah ne guide pas les gens pervers ». (Coran, Sourate 9:Verset 24).

L'ordre de participer au Djihad et la récompense qui en résulte se répètent perpétuellement dans le Coran et la Sunna (paroles et
actes du prophète Muhammad que la bénédiction et la paix d'Allah soient sur lui). Par conséquent, le Djihad est le meilleur acte
religieux que l'homme peut exécuter.

Le prophète, bénédiction et paix sur lui, dit: "La tête de l'affaire est l'Islam, son pilier central est la prière et le sommet est le
Djihad", et il dit: "Dans le paradis, il y a cent grades dont la distance entre chacun est aussi large que la distance entre le ciel et la
terre, et Allah les a préparés pour ceux qui font le Djihad" (Boukhari et Muslim). L'Imam Boukhari rapporte aussi que le prophète
dit: "Celui qui a les pieds poussiéreux pour la voie d'Allah (c.-à-d. en faisant le Djihad), Allah le sauvera de l'enfer". L'imam
Muslim rapporte aussi que le prophète a dit: "Une journée et une nuit passées dans le Ribat (défendre le territoire islamique
contre les ennemis, autrement dit le Djihad), valent mieux qu'un mois passé en jeûnant et veillant debout faisant la prière. Si on
meurt (en réalisant le Ribat), on recevra la récompense de ses actions et sa subsistance, et on sera protégé contre l'ange de la
tombe". Le prophète dit aussi: "un jour passé dans le Ribat dans la voie d'Allah vaut mieux que mille jours passés ailleurs" et il dit
aussi: "Deux yeux ne seront pas touchés par le feu (de l'enfer): l’oeil qui a pleuré de la crainte d'Allah et l'oeil qui a passé la nuit
en surveillance dans le sentier d'Allah" (rapportés par Al-Tirmidhi). L'imam Ahmad bin Hanbal rapporte: "une nuit passée en
surveillance dans le sentier d'Allah vaut mieux que milliers de nuits et jours passés en priant et jeûnant."



On peut voir avec intérêt l’ouvrage : L'islam sacrée violence. Textes fondateurs de SIBALI Malek ( http://www.editions-de-
paris.com/ouvrages/islam/l-islam-sacree-violence-textes-fondateurs-cp61212.html ) :

Le mot violence n'apparaît pas dans le Coran, mais y sont notamment prescrits les châtiments, les crimes, le meurtre, l'agression
que l'islam a traditionnellement codifiés.

Cette anthologie met à la disposition des lecteurs en français et en arabe des textes fondateurs de l'islam, jugés intouchables et
valables pour tous les lieux et tous les temps.


C'est précisément dans ces versets inscrits dans le ciel d'Allah, comme dans des données historiques relatives à la vie et aux
conquêtes militaires de Mahomet, que se trouvent les principes fondamentaux de l'Islam. L'Islam sacrée violence, véritable
manuel de poche, s'impose comme l'outil indispensable à toute évaluation de l'Islam.

Préface de Jean Alcader

Malek Sibali est islamologue

A lire également l’entretien de Nancy VERDIER avec Malek SIBALI à propos de son livre. ( http://ripostelaique.com/malek-
sibali-auteur-de-lislam-sacree-violence-le-jihad-guide-la-vie-quotidienne-des-musulmans.html )





(Note 8) : Entretien paru dans : Objections - 12 rue Saint-Joseph - 75002 Paris - 01.40.26.41.78



( http://revue.objections.free.fr/007/007.032.htm )



Abdelwahab Meddeb et Libération au secours du pape
Abbé Christophe Héry
Objections - n°7 - novembre 2006



« L’islamisme est la maladie de l’islam, mais les germes sont dans le texte » : tel est le titre, dans Libération (24-09-2006), d’un
entretien avec l’universitaire franco tunisien Abdelwahab Meddeb, commentant le discours du pape à Ratisbonne et la violence
qui s’en est suivie : « Je ne comprends pas pourquoi ils [les propos du pape] ont suscité une telle réaction et, en même temps, on
a l’impression que l’on est désormais face à un schème dramaturgique bien établi qui correspond parfaitement à ce que
recherchent les médias, avec le spectaculaire et de l’histoire dans le spectaculaire […]. Ce qui s’est passé dans ce cas précis est
très grave. »

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