Zohra Nedaa-AMal : abroger les versets ... 5

5. L’Islam des origines et le message de Mahomet.



Si on analyse maintenant l’Islam, la rigueur historique apporte la preuve qu’il n’existe aucune période où l’Islam s’est retiré du
champ politique, a renoncé au pouvoir temporel ou s’est interdit le recours à la violence. Depuis la première année de sa
genèse jusqu’à nos jours, cette réalité de l’Islam ne s’est jamais démentie. En conséquence, il apparait tout à fait illusoire que
l’Islam évolue aujourd’hui comme l’Eglise chrétienne a évolué au XIXème siècle. La nature même de l’Islam rend une telle
évolution pratiquement impossible. Pour les autorités musulmanes, le fait de renoncer au pouvoir temporel ou d’accepter le
principe de laïcité (en dehors des pays où les musulmans ne constituent pas la majorité de la population), constitue une
hérésie inacceptable. La raison en est très simple : il est pratiquement impossible à l’Islam de se retirer du pouvoir temporel et
du champ politique, sans renier les fondements du Dogme musulman et se mettre en contradiction totale avec le message de
Mahomet ou les commandements d’Allah, contenus dans le Coran.

L’Islam, dès la première année de sa fondation à Médine, s’est entièrement construit autour de ce principe fondamental prôné
par Allah et son Prophète Mahomet : le Jihâd, ou violence dans la voie de Dieu. En conséquence, l’Islam se définit lui-même
non seulement comme religion mais aussi et essentiellement comme idéologie politique guerrière et conquérante. C’est pour
cela qu’il a gardé cette caractéristique de ses origines et s'est toujours présenté ainsi. Il a gardé cette caractéristique tout au
long des quatorze siècles de son histoire On
peut en conclure, qu’il n’a jamais varié et ne
variera jamais sur sa nature
fondamentalement politique, guerrière et
conquérante.

On peut comprendre cette nature qui a
caractérisé l’Islam pendant quatorze siècles,
en faisant un bref rappel historique de la
genèse de cette « religion » et du message
transmis par son fondateur : Mahomet.

Pour cela, on commencera par rappeler que
la prédication de Mahomet dura environ 20
ans, et se décompose en deux périodes, très
différente au niveau du message : la période
Mecquoise et la Période Médinoise. <<<



. La période
mecquoise de Mahomet.

Mahomet commença sa prédication à La
Mecque. Il est important de se rappeler
qu’avant le début de la prédication, qui ne
commença qu’à l’âge de quarante ans, la vie
de Mahomet adulte dépendait de deux
personnes importantes :

1. Son oncle Abu Talib qui l’avait
adopté suite à la mort de ses parents. Ce
notable de la Mecque était personnalité
importante dans la tribu de Qurayshites
dont était issu Mahomet lui-même. De cette
façon, Mahomet bénéficiait de l’immense
sécurité que lui accordait le clan de cet
oncle et du puissant clan de ce dernier : les
Hachémites.
2. Sa première et unique épouse de
cette période Mecquoise de sa vie : la riche
commerçante Khadidja, dont il était



l’employait en accompagnant les caravanes de son riche négoce. Vers ses vingt-cinq ans, Mahomet épousa Khadija
alors qu’elle approchait la quarantaine, selon la tradition des premiers historiens musulmans. La première partie de la
prédication se fait dans cette ville. Cela faisait quinze ans qu’il était marié à Khadija, quand il reçut les premières
révélations coraniques. Et ces révélations dites « mecquoises » se prolongèrent pendant une décennie, jusqu’à la
mort de Khadija. Cette période est appelée « Période Mecquoise » par la Tradition musulmane. Pendant ces dix ans,
la prédication de Mahomet se limitait à l’incitation orale à se convertir au monothéisme en abandonnant le culte
païen des idoles. Elle s’adressait uniquement aux polythéistes et aux idolâtres, pour les inciter à revenir à la vraie
religion : le monothéisme judéo-chrétien et de n’adorer que le seul Dieu d’Abraham, Moïse et Jésus. Mahomet se
présentait en continuateur de ce Judéo-christianisme, en rappelant les préceptes de la Thora et ceux des Evangiles. Il
faisait de nombreuses références aux Prophètes de l’Ancien Testament comme Abraham, Jacob, Moïse, David ou
Salomon, mais également à celui que le Coran appelait « la Parole d’Allah » investi de l’Esprit Saint, celui qui est né
quand Allah envoya son Esprit à la Vierge Marie : Jésus, le Messie.


Cette référence à Jésus, le Messie fils de Marie en tant que Parole et Esprit de Dieu, Signe divin miraculeux et Miséricorde
d’Allah, est particulièrement importante dans la partie Mecquoise du Coran, qui correspond au début de la prédication de
Mahomet. On notera également la référence à la Vierge Marie, placée par Allah au-dessus de toutes les femmes de la
Création, ainsi qu’aux prodiges et miracles qui ont accompagnés la vie de Jésus. Le Coran confirme ce don qu’avait Jésus de
ressusciter les morts, de guérir les lépreux et de redonner la vue aux aveugles, comme « Signe miraculeux » envoyé par Dieu à
l’humanité (Note 4).

Cette référence particulièrement appuyé à Jésus et à la Vierge Marie, nécessite quelques explications. En premier lieu, il faut
préciser que Mahomet a eu les premières révélations coraniques à l’âge de quarante ans. Ainsi, il reçut ces révélations après
avoir vécu quinze années avec Khadija. Il faut alors rappeler que Khadija était adepte de la religion Judéo-Chrétienne : la
Judéo-Nazaréenne du Christianisme. Son oncle ou cousin, Waraqa Ibn Nawfal, était prêtre chrétien : les sources musulmanes
parlent de prêtre Nazaréen, ce qui signifie Judéo-Nazaréen. Et pendant la cérémonie du mariage, alors qu’Abu Talib, l’oncle du
Prophète, s’exprima pour Mahomet, c’est Waraqa qui s’exprima pour Khadija. Il est donc très probable que le prêtre chrétien
Waraqa, ait béni ce mariage, confirmant ainsi la tradition qui parle de mariage chrétien entre Khadija et Mahomet.

Beaucoup d’historiens explique les références nombreuses aux sources judéo-chrétiennes dans cette première parie du Coran,
comme le résultat de l’influence de Khadija et surtout de son oncle (ou cousin selon certains) sur Mahomet.

Durant cette période Mecquoise, Mahomet donnait plus l’impression de vouloir ramener les païens idolâtres de la Mecque
vers le Monothéisme Judéo-Chrétien que de vouloir établir une nouvelle religion. Il se présentait comme celui qui « rappelle »
et « averti » les Mecquois à se repentir en se convertissant au Monothéisme et en adorant le seul et unique Dieu : celui
d’Abraham, de Moïse et de Jésus.

Mais cette première période de la prédication, marquée par la non-violence et une tolérance appuyé aux religions du Livre (le
Judaïsme et le Christianisme), ne donna que peu de résultats auprès de la puissante tribu dont était issu Mahomet lui-même :
les Qurayshites. Ces mêmes Qurayshites s’occupaient du Sanctuaire sacré de la Kaaba, et organisaient le Pèlerinage annuel qui
amenaient à La Mecque, les pèlerins en provenance de toute l’Arabie. Une trêve était même instituée à l’occasion de ce
Pèlerinage et les guerres tribales, qui constituaient le quotidien de la vie en Arabie, étaient strictement interdites d’un
commun accord entre toutes les tribus.

Il allait donc de soi, que les appels de Mahomet à renoncer au culte des idoles dans les Sanctuaire Sacré de la Kaaba,
signifieraient la fin du statut particulier qu’occupait le puissant clergé Qurayshite. Il mettrait également en cause les ressources
que procurait à ce clergé, le culte des idoles dans le Sanctuaire de la Kaaba. On comprend aisément que les Qurayshites
accueillirent les appels de Mahomet, avec beaucoup de réserve, pour ne pas dire avec beaucoup d’hostilité. Et les choses
auraient pu tourner très mal pour le nouveau Prophète d’Allah, s’il ne disposait de la protection du clan les Banu Hashime ou
Hachémites que lui assurait son oncle, Abu Talib.

Mais cette protection n’empêcha pas que la première partie de la prédication de Mahomet, se termina par un échec presque
total pour Mahomet. Le nombre de fidèles restait très limité. Et la situation de Mahomet devint particulièrement dramatique à
la mort de ses deux protecteurs : son oncle Abu Talib et sa riche femme Khadîdja, qui décèdent en peu de temps.

Mais en 622, Mahomet se voit offrir une opportunité presque inespérée : lors du pèlerinage à la Kaaba, un groupe de fidéles
Médinois, rencontrent secrètement Mahomet à al-Aqaba et concluent avec lui le « serment de guerre » (« Baya’at al-Harb »
en arabe). Selon ce Pacte d’Al-Aqaba, ils s'engagent à accueillir à Médine les musulmans mecquois et à les protéger. C'est
pourquoi Mahomet encourage ces derniers à émigrer progressivement à Médine. Lui-même, ainsi son plus proche fidèle Abu
Bakr, partent le 16 juillet 622, pour cette ville.

Ce départ est appelé l'Hégire (de l'arabe Hidjra : qui signifie émigration) ; il constitue le commencement de l'ère islamique et
du Calendrier musulman.

. La période médinoise de Mahomet.

L’installation dans cet oasis qui portait le nom de Yathrib avant son arrivée, constitua un nouveau départ pour Mahomet
(note5). A partir de ce moment, la prédication changea totalement : ce qui était un appel pacifique, devient un prêche de


Muhammad_at_Badr
Fig. 10 : Illustration musulmanes : Allah, en chef de guerre, transmet ses ordres à
Mahomet, son lieutenant sur terre, soumettre l’humanité à sa loi.

combat, ne demandant rien d’autre que la
soumission et l’obéissance à Allah et à son
Envoyé, Mahomet. Même l’oasis de Yathrib
prit le nouveau nom de Médine, terme qui
signifie la « ville du Prophète » (« Madinat
an-Nabi »).

Accepté en tant qu’envoyé de Dieu par le
groupe de fidèles médinois qui l’ont fait
venir, les tribus de cet oasis lui confient la
tâche d’arbitrer les conflits qui les
opposaient. Les décisions de Mahomet
étaient censées d’inspiration divine, ce qui
donnait une légitimité totale à son arbitrage.
Cette position d’arbitre, ajoutée au poste de
chef naturel de ses adeptes, donnèrent une
autorité importante à celui qui se désigna
alors en tant que fondateur d’une nouvelle
religion : l’Islam, en fondant la première
mosquée et s’attela à l’organisation de ses
fidèles. Avec une grande habilité politique,
Mahomet conserve les éléments de
l'ancienne organisation tribale préislamique,
mais désormais le facteur primordial de
l'union est constitué par la religion et non
plus par la parenté. Ainsi, l’appartenance
religieuse et l’allégeance à Mahomet en tant
que détenteur de la parole d’Allah,
constituent le lien fondamental qui définit
l’appartenance à l’Oumma de l’arabe
« Oummattou Muhammadi », ou
Communauté du Prophète. Cette
appartenance à l’Oumma de Mahomet
remplace l’appartenance tribale
traditionnelle qui était définie par les liens
du sang et de la parenté. Les principes de
solidarité qui liaient les personnes
appartenant à la même tribu, furent
appliqués à cette nouvelle entité que
constitue l’Oumma en tant que Communauté
musulmane de Mahomet, appelé également
Communauté de Croyant.

En particulier, cette solidarité implique la défense de tout musulman, en tant que membre de la Communauté, dans le
moindre conflit avec des non musulmans. Ce principe inclut le droit de venger les crimes de sang perpétrés contre des
musulmans. Au niveau collectif, les dispositions guerrières qui existaient dans la tradition tribale en Arabie préislamique sont
appliquées à la Communauté musulmane. Cette Communauté considérait comme ennemies, les tribus qui refuseraient de se
convertir à l’Islam, terme signifiant la soumission à l’autorité de Mahomet. Parmi les principes guerriers contre ces ennemis,
on peut citer la pratique des razzias, les embuscades contre les caravanes, l’acquisition du butin, la réduction à l’esclavages des
captifs et l’utilisation de prisonniers ayant une valeur comme otages avec demande rançon. Ainsi, cette Communauté de
Mahomet se définit dès le départ comme une communauté guerrière et conquérante. Et cela caractérisa l’Islam jusqu’à nos
jours.



.

Contrairement à Jésus qui fait de l’Amour le terme central de sa prédication, Mahomet fait du « Djihad dans la voie d’Allah »
le terme central de son message à Médine

Un autre élément particulièrement important du changement de cap de la prédication de Mahomet, entre la période
Mecquoise et celle de Médine, consista à l’élargissement progressif des ennemis de l’Islam. Après l’espoir longtemps
entretenu de voir les Juifs et les Chrétiens le reconnaitre comme Envoyé de Dieu et « Sceau des Prophète » annoncé par la
Thora et l’Evangile, Mahomet considéra les Juifs et les Chrétiens comme des ennemis de l’Islam.

 Si à la Mecque, il donnait l’impression de ramener les païens idolâtres vers le monothéisme de Moïse et de Jésus, il changea
totalement de cap à Médine, où les Juifs et aux Chrétiens furent considérés comme des ennemis à combattre et à soumettre.
Accusés d’avoir falsifié la Thora, d’avoir trahi la religion de Moïse et d’avoir tué ses Prophètes, les Juifs furent déclarés comme
ennemis d’Allah, qui les a maudit et en a fait des « singes et des cochons ».


Quant aux Chrétiens, Mahomet leur reprocha d’avoir falsifié l’Evangile, en retirant l’annonce faite par Jésus de l’avènement du
Prophète Mahomet, et d’avoir trahi les commandements de Jésus, en affirmant la Saint Trinité (le Père, le Fils et le Saint
Esprit : on notera que le Coran commet une erreur en parlant de la Trinité comme : le Père, le Fils et Marie !). En agissant ainsi,
et en considérant que Jésus est fils de Dieu, l’Islam affirme que les Chrétiens ont commis le pire des péchés : le « A- Chirkou-Bi-
Allahi », autrement l’Association à Dieu d’autres divinités. Face à l’ensemble de ces ennemis d’Allah, il n’y avait plus aucune
solution que la guerre pour faire triompher la volonté d’Allah.



Pour Mahomet, la révélation d’Allah qu’il doit transmettre à ses adeptes ne souffre d’aucune ambiguïté : « La guerre est
nécessaire au plan divin d’établissement de l’ordre sur terre et les musulmans ont l’obligation de la mener pour réaliser ce
plan divin : le règne d’Allah, à l’ensemble de l’humanité, qui doit se soumettre à cette volonté divine ».

Cette sanctification de la guerre dans le « sentier d’Allah », de la mort en martyre (« Shahid ») dans le combat contre l’infidèle
et de l’épreuve des souffrances, est soulignée à maintes reprises. L’exemple le plus frappant est le fait que le Djihad devient un
devoir de la foi et s’inscrit dans la loi islamique (Sharia), comme il est écrit dans le Coran :

(Sourate 2, Verste 216) : « Le combat vous a été prescrit mais vous avez de l’aversion pour lui, il se peut que vous haïssiez
une chose qui est bonne pour vous... »

Selon cette conception guerrière de l’Islam naissant, les lois divines qui régissent cette communauté guerrière seront définies
avec une logique implacable dans le Coran.



a) Allah, Maitre absolu et chef de guerre :



Dans cet Islam naissant, Allah est le Maitre absolu en tant que chef de guerre, Mahomet son lieutenant et Prophète armé.

Ces versets ne laissent aucun doute sur la suprématie total d’Allah sur la communauté des fidèles :

(Sourate 6, verset 18) : «C'est Allah le (chef) Dominateur Suprême sur Ses serviteurs. »

A partir de là, la nouvelle communauté des croyants, est organisée selon une structure militaire, avec sa discipline de fer. En
toute logique, Allah et Mahomet, son représentant sur terre, disposent d’un pouvoir absolu et exigent des membres de cette
communauté une soumission et une obéissance totale :

(Sourate 6, verset 57) : « La gouvernance (ou le jugement) n'appartiennent qu'à Allah : Il tranche en toute vérité et Il est le
meilleur des gouvernants (ou des juges). »

(Sourate 3, verset 32) : « Obéissez à Allah et au Messager. Et si vous tournez le dos... alors Allah n'aime pas les infidèles ! »

(Sourate 48, verset 10) : « Ceux qui prêtent serment d'allégeance `Mahomet, ne font que prêter serment à Allah : la main
d'Allah est au-dessus de leurs mains. Quiconque viole le serment, ne le viole qu'à son propre détriment; et quiconque remplit
son engagement envers Allah, Il lui apportera bientôt une énorme récompense. »



b) Les fidèles musulmans sont des soldats du Djihad, avec un devoir d’obéissance totale.



Pour instaurer la discipline militaire nécessaire à toute armée qui se veut puissante, dominatrice et conquérante, Allah exige
une obéissance totale :

(Sourate 33 intitulée les Coalisés, Al-Ahzâb, verset 36) : « Il n’appartient pas à un Croyant ou à une Croyante, une fois que
Dieu et Son Messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. »

(Sourate 24, verset 51) : « La seule parole des Croyants, quand on les appelle vers Dieu et Son Messager, pour que celui-ci
juge parmi eux, est : ‹Nous avons entendu et nous avons obéi. »

(Sourate14, Verset4) : « Allah vous aime quand vous combattez dans Son droit chemin (le Djihad pour soumettre les
nations) en rang serré pareils à une muraille soudée et renforcée.»

(Sourate 61, Verset 4) : « Allah aime ceux qui combattent dans Son chemin en rang serré pareils à un édifice renforcé. »

En conséquence, Allah affirme qu’il attend de cette communauté musulmane d’utiliser sa supériorité pour soumettre les
tribus et les nations, par le combat et la guerre. Cependant, Allah garanti à ses soldats une rétribution certaine dans ce monde
et dans l’au-delà.

a) Ceux qui combattent pour Allah seront rétribués par le butin en ce monde et le Paradis dans l’au-
delà.



En tant que chef suprême des armées musulmanes, Allah propose un véritable marché aux fidèles qui s’engagent dans sa
guerre :

(Sourate 9, verset 111) : « Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils
combattent dans le sentier d'Allah : ils tuent, et ils se font tuer. C'est une promesse authentique qu'Il a prise sur Lui-même
dans la Thora, l'évangile et le Coran. Et qui est plus fidèle qu'Allah à son engagement ? Réjouissez-vous donc de l'échange
que vous avez fait : Et c'est là le très grand succès. »

En ce monde, Allah promet aux combattants un immense butin, à condition qu’une partie importante de ce butin, soit réservé
en premier à Mahomet, son lieutenant et Prophète armé :


(Sourate 8 : AL-ANFAL (LE BUTIN) Verset 1): « Ils t'interrogent au sujet du butin. Dis : “Le butin est à Allah et à Son
messager.” Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allah et à Son messager, si vous êtes croyants. »

(Sourate 48, versets 18 à 20) : « Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t'ont prêté le serment d'allégeance …,
et Il les a récompensés par une victoire proche, ainsi qu'un abondant butin qu'ils ramasseront. Allah vous a promis un
abondant butin que vous prendrez. »





Fig. 11 : Miniatures musulmanes : Le Djihad dans la voie de Dieu : Mahomet participant aux batailles, pendant que les anges mènent les
musulmans morts au paradis d’Allah.

L’aspect le plus révoltant dans cette promesse réside dans la définition du butin. S’il va de soi que les biens matériels, l’argent
et terres agricoles et les récoltes font partie du butin, il faut y ajouter les prisonniers males réduits à l’esclavage, sans oublier
que les femmes et les filles de ces prisonniers, sont considérées également comme esclaves en tant que captives de guerre.

Et de ce fait, Allah précise dans le Coran qu’elles peuvent être utilisées comme des « objets sexuels » par leurs maitres
musulmans. Cette « esclavagisme sexuel » constitue l’aspect le plus révoltant de l’infamie esclavagiste pratiquée par le monde
musulman jusqu’au XXème siècle au nom du « combat dans le sentier d’Allah » (note 6).

a) Allah organise ceux qui se battent dans son chemin en Oumma ou Communauté de Mahomet.



Pour cimenter cette communauté guerrière, Allah précise dans le Coran :

(Sourate 2, Versets 110...118) : « Vous formez la meilleure communauté suscitée pour les hommes : vous ordonnez ce qui est
convenable, vous interdisez ce qui est blâmable, vous croyez en Dieu. Si les gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour
eux. Parmi eux se trouvent des croyants, mais la plupart d'entre eux sont pervers... O vous qui croyez !

N’établissez : des liens d'amitié qu'entre vous, les autres ne manqueront pas de vous nuire ; ils veulent votre perte ; la haine se
manifeste dans leurs bouches mais ce qui est caché dans leurs coeurs est pire encore. »

Ainsi, la solidarité, à l'intérieur de la grande Oumma, s'effectue d'abord de manière négative, en ce sens qu'elle vise à établir
une distinction entre les croyants et les infidèles.

Par ailleurs, l’appartenance à cette communauté des croyants constitue un engagement, sur lequel on ne pas revenir.

Comme le précise encore aujourd’hui Commission de Fatwâ de l’Institut Al-Azhar, l’une des plus hautes autorités de l’Islam
sunnite : « Lorsqu’une personne accepte l’Islam pour religion, elle devient dès lors membre de la Communauté musulmane ;
elle possède les mêmes droits que les autres Musulmans, et lui incombent les mêmes devoirs que les Musulmans. De cette
manière, elle entre avec la Communauté musulmane dans un contrat social qui détermine l’appartenance et l’allégeance —
avec tous les droits et devoirs impliqués par ces notions — à l’individu et à la Communauté à laquelle cette personne est
désormais rattachée. Par ce contrat social, l’individu devient une partie intégrante du corps de la Communauté telle que
décrite par le célèbre hadith : « La métaphore des croyants, dans l’amour, la compassion et la miséricorde qu’ils se
témoignent les uns les autres est celle d’un corps unique. Si l’un de ses membres est souffrant, tout le corps
tombe malade et devient fiévreux. »



Si malgré cela, un membre quelconque de la Communauté s’avise d’apostasier — c’est-à-dire d’abandonner la Communauté
dont il faisait partie intégrante et qui lui témoignait de sa loyauté et de sa protection -, il se sera alors rendu responsable de ce
qui peut être assimilé à une trahison au niveau politique. Or, la trahison de la patrie est sanctionnée par la peine de mort. Il
n’en sera alors pas moins pour la trahison de la religion. »




Description : Description : Description : http://l.auberge.espagnole.free.fr/hist/hist701.jpg
Description : Description : Description : http://l.auberge.espagnole.free.fr/hist/hist712.jpg


Fig. 12 : le butin promis par Allah à ceux qui combattent pour l’Islam : les captives de guerres réduite à l’esclavage sexuel.



b) Les versets qui incitent à la violence, au meurtre et à la guerre : conséquence logique de la
nature guerrière de l’Islam.



En partant de cette guerrière de l’Islam, les versets de haine et de violence contenus dans le Coran apparaissent tout
simplement comme une conséquence logique.

Ces versets s’inscrivent dans une conception globale et cohérente de l’Islam.



A titre d’exemples, on peut citer ces versets :



(Sourate 9, Verset 5) : « Après que les mois sacrés expirent, tuez ceux qui associent d’autres divinité à Allah (comme les
chrétiens qui croient au Père, au Fils et au Saint Esprit) où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les
dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat (ce qui signifie ceux qui se
convertissent à l’Islam), alors laissez-leur la voie libre, car Allah est celui qui pardonne et Miséricordieux. » (Ce verset est
appelé les « Verset de l’épée »)

(Sourate 8, Verset 17) :« Ce n'est pas vous qui les avez tués : mais c'est Allah qui les a tués.»

 (Sourate 9, Verset 123) :« ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous; et qu'ils trouvent de la
dureté en vous. Et sachez qu'Allah est avec les pieux. »

 (Sourate 47, Verset 4) :« Quand vous rencontrerez les infidèles frappez-en les cous (pour les décapiter). Puis, quand vous les
avez dominés, enchaînez-les solidement.»

 (Sourate 47, Verset 37) :« Ne montrez point de lâcheté. N'appelez point les infidèles à la paix quand vous leur êtes
supérieurs, et que Dieu est avec vous.»

(Sourate 8, Verset 65) « Ô Prophète, incite les croyants au combat. S'il se trouve parmi vous vingt endurants, ils vaincront
deux cents; et s'il s'en trouve cent, ils vaincront mille mécréants, car ce sont vraiment des gens qui ne comprennent pas. »

(Sourate 5, Verset 37) :« Voici quelle sera la récompense de ceux qui combattent Dieu et son apôtre, et qui emploient toutes
leurs forces à commettre des désordres sur la terre : vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix ;
vous leur couperez les mains et les pieds alternés ; ils seront chassés de leur pays. L'ignominie les couvrira dans ce monde, et
un châtiment cruel dans l'autre. »

(Sourate 2, Verset 193) : « Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de discorde (religieuse) et que la religion soit
entièrement à Allah seul. »

(Sourate 33, Verste 61) :« Ce sont des maudits. Où qu’on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement. »

(Sourate 4, Verset 91) : «S’ils ne se tiennent pas à l’écart, s’ils ne se rendent pas à vous et ne déposent pas les armes,
saisissez-les, tuez-les où que vous les trouviez. Nous vous donnons tout pouvoir sur eux. »

(Sourate 9, Verset 41) : « Légers ou lourds, lancez-vous au combat, et luttez avec vos biens et vos personnes dans le sentier
d'Allah. Cela est meilleur pour vous, si vous saviez. »




Fig. 13 : Miniature musulmane montrant Mahomet participant à la bataille d’Uhud.

(Sourate 9, Verset 14) : « Combattez-les.
Allah, par vos mains, les châtiera, les
couvrira d'ignominie, vous donnera la
victoire sur eux et guérira les poitrines
d'un peuple croyant. »

(Sourate 8, Verset 65) : « Ô Prophète,
incite les croyants au combat. S'il se trouve
parmi vous vingt endurants, ils vaincront
deux cents; et s'il s'en trouve cent, ils
vaincront mille mécréants, car ce sont
vraiment des gens qui ne comprennent
pas. »



Il y a environ 164 versets prônant la guerre
aux infidèles, pour soumettre toute
l’humanité à l’Islam. Ces versets ne sont pas
conformes à la Déclaration Universelle des
Droits de l’Homme. Le Conseil Français du
Culte Musulman n’a toujours pas pris en
compte cette obligation de se conformer à
la loi contre le racisme et l’incitation à la
haine.

En attendant la version du Coran
compatible avec les lois de la République,
les versets incitant à la haine raciale, sont
encore en vigueur sur l’ensemble du
territoire Français.

Après avoir rappelé ces différents points,
on ne passera pas à la conclusion sans
analyser la réalité historique de l’expansion
de l’Islam à la mort de Mahomet.

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