Zohra Nedaa-Amal : Abroger les versets ... 7

7. La liberté d’expression incompatible avec l’Islam depuis sa
fondation par Mahomet.




Dans sa lutte féroce pour la conquête du pouvoir politique par les armes, Mahomet a utilisé la terreur pour faire
taire toute critique de sa personne, de ses crimes ou de son idéologie politico-religieuse : l’Islam. Comme dans tous
les systèmes totalitaires, cette terreur s’exerçait surtout contre ceux qui « combattaient » Mahomet par la parole
ou la poésie.

Mahomet avait compris l’importance de l’arme psychologique dans sa guerre de conquête. Il accorda beaucoup
d’importance à bâillonner toute liberté d’expression, pour garder le monopole de la parole.

Il suffit de se référer à la chronique de Tabari : Il y avait une femme du nom d’Asmâ bint Marwan. Elle faisait des
vers particulièrement insultants pour le prophète de l’islam. Quand ces vers furent rapportés à Mahomet, il dit
tout haut : « Est-ce que personne ne me débarrassera de la fille de Marwan ? ». Il y avait un homme du clan de la
poétesse, ‘Omayr Ibn ‘Adi.Le soir même il s’introduisit chez elle. Elle dormait au milieu de ses enfants. Le dernier,
encore au sein, sommeillait sur sa poitrine. Il la transperça de son épée et le lendemain alla trouver Mahomet. Il dit
: « Envoyé de Dieu je l’ai tuée ! ». « Tu as secouru Allah et son Envoyé ô ‘Omayr », répondit celui-ci. ‘Omayr
demanda : « Est-ce que je supporterais quelque chose à cause d’elle, Envoyé d’Allah ? ». Il dit : « Deux chèvres ne
choqueront pas leurs cornes pour elle ! » Le mois suivant, le poète centenaire Abou ‘Afak fut tué pendant son
sommeil, à cause de quatre vers contre Mahomet. Le Prophète avait prononcé négligemment : « Qui me fera
justice de cette crapule ? »

Mais l’assassinat politique le plus connue est celui de Kaab Ibn Achraf. C’était un poète de Médine, juif par sa mère,
qui n’avait cessé de tourner le prophète de l’Islam en dérision.

Mahomet, excédé, ordonne son assassinat, mais de manière détournée, comme un parrain qui lance un contrat sur
quelqu’un : « Qui veut me délivrer de Kaab Ibn Achraf ? ».

La plus ancienne biographie de Mahomet, celle d’Ibn Ishâq , rapporte : Plusieurs hommes s’étaient associés pour
tuer Kaab. La nuit ils se promenèrent avec le poète….Puis soudain Abu Nâ’ilah saisit les cheveux de la tête de Kaab
en disant : « frappez cet ennemi de Dieu ! »….

Ainsi, ces crimes contre les poétesses et les poètes constituent la base légitimant aujourd’hui le délit de
blasphème, que les 56 pays musulmans réunis dans l’O.C.I. essayent d’instaurer à l’échelle planétaire. Et on
retrouve ce délit de blasphème dans la législation des pays musulmans. Allant de l’ « atteinte au sacré en Tunisie »
jusqu’au principe : « Insulter Mahomet est passible de la peine de mort » l’ensemble des pays musulmans
punissent purement toute forme de blasphème de l’Islam. Ce qui ne fait que démontrer la nature
fondamentalement politique et totalitaire de l’Islam, depuis sa fondation par Mahomet, puisqu’il refuse
obstinément la liberté d’expression, la liberté religieuse et la liberté en général.

Ainsi, on voit que le principe du délit de blasphème, remonte à Mahomet lui-même.

Si on prend à titre de comparaison, la notion de punir le blasphème n’a été instaurée dans le Christianisme,
qu’après la constitution de l’Eglise en institution officielle par l’Empereur Constantin et l’instauration de cette
religion comme religion d’Etat par l’ L'édit de Thessalonique décrété par l'empereur romain Théodose Ier en
l’an 380 , soit plusieurs siècles après la prédication du Christ.

Jusque-là, la critique de Christianisme, pouvait se faire en toute liberté. Ainsi, Celse, philosophe romain du IIe
siècle attaquait le christianisme naissant par les armes du raisonnement et du ridicule. Il n’a pas été condamné,
mais le débat se faisait au niveau des idées. Celse eut pour contradicteur Origène qui publia La Réfutation.

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