Père Samuel " J'aime les musulmans je dénonce le coran" ... (copie)




copie :


Cette citation résume l'esprit de ce blog.
Ceux qui défendent l'islam ne sont pas les vrais amis des "musulmans", car l'islam avilit et détruit tout le monde, y compris ceux qui s'en servent.
Ecoutez le Père Samuel.



Après la publication du message concernant le père Samuel et le fait qu’il aime et qu’il faille aimer les musulmans mais pas le coran, je reçois le message suivant.

Ce message prouve amplement ce que je dis, à savoir le caractère détestable des textes de l’islam, qui plonge les musulmans dans une misère morale, dont ce courrier est une démonstration.
Ce courrier d’un(e) certain(e) A. M. :
- est une menace de mort ou à tout le moins la justification d’un assassinat : « c’est des gens comme vous que l’on devrait assassiner et censurer ». : pourquoi, je le rappelle, parce que je dis qu’il faut aimer les musulmans mais pas le coran et les textes de l’islam …. Ceci confirme ma thèse sur la misère morale dans laquelle les textes de l’islam plongent les musulmans, car quelle misère de trouver normal d’assassiner ( !) et de ne prôner rien d’autre que la censure des gens qui ne sont pas d’accord avec vous ;
- explique froidement comme si c’était normal « les musulmans vous détestent »: cela confirme bien ce que je dis des textes de l’islam : à savoir qu’ils enseignent que la haine et la détestation d’autrui, est normale et justifiée : c’est ce que j’appelle la misère morale ;
- montre une obsession haineuse à l’égard des juifs, à qui le courrier d’A. M. consacre la moitié de son courrier, alors qu’il n’en était pas question dans le mien
- montre aussi une perception totalement déformée, à mon sens par l’effet des textes de l’islam, de la réalité des faits : le courrier parle d’un « génocide perpetuel des palestiniens par les juifs », c’est complètement faux puisqu’un génocide se traduit par une réduction de la population en question, alors que la population palestienne en Israel connait une expansion démographique extraordinaire, liée entre autre à l’aide internationale ;
alors pourquoi A. M. est il incapable de voir l’aberration de son accusation de génocide … parce que les textes de l’islam, le « saint coran » lui-même lui enseigne queles Juifs veulent du mal aux musulmans et sont haïssables, par conséquent il en déduit, et de cela seul, qu’lls sont le pire que l’on puisse imaginer c'est-à-dire des génocideurs, et il est incapable remettre en cause ce qui est selon lui la vérité de dieu dite dans le coran, de même que les musulmans, bien que le coran et les hadiths décrivent les guerres et assassinats politiques et massacres de tribus et mariages de Mahomet, sont incapables de qualifier ces faits de ce qu’ils sont, à savoir des actes criminels.

Aimer les gens, c’est ne pas attendre que dieu veuille bien les guider lorsqu’on les trouve ignorants, c’est se donner la peine de leur dire soit même ce que l’on sait ou pense savoir, pour pallier leurs ignorance et leur éviter de se fourvoyer, et de commmettre des horreurs qu’ils regretteront ensuite, ou d’éprouver des sentiments ou des pensées qui leur feront honte ensuite. C’est cela aimer les gens. Ce n’est pas les conforter dans leurs erreurs, les flatter « mais oui elle est belle votre religion », la flatterie c’est profiter de l’autre, ce n’est pas l’aimer.
Dire de quelqu’un qu’il faudrait l’assassiner, c’est une abomination morale,
Trouver normal de dire que toute une catégorie de gens (« les » musulmans) détestent une personne, trouver la haine normal, c’est une abomination morale,
Trouver normal de traiter de « sa » («ça ») ceux que l’on appelle des « juifs de cœur », c’est de l’antisemitisme, de la haine envers les Juifs et c’est une abomination morale,
Or toutes ces abominations morales, elles découlent de la lecture des textes de l’islam, parce qu’ils contiennent la narration des assassinats de poetes ayant pour seul tort d’avoir critiqué Mahomet , des accusations terriblement graves contre « les Juifs » qualifiés de termes comme « iniques, injustes, assassins de prophêtes » et autres.
Certes il y a des musulmans qui ne vont pas tirer de la lecture de ces textes, ou du fait d’être identifiés comme « musulmans », la conclusion que de tels propos sont normaux, mais ceux qui raisonnent comme A. M., raisonnnent d’une façon logique et cohérente avec les textes de l’islam, et suivent le modèle de Mahomet, tel que le racontent les biographies reconnues par les érudits de l’islam.
Les textes de l’islam sont un désastre moral et humain, il y a un milliard d’êtres humains vivant sous la chape de ce désastre, et le minimum d’amour d’autrui que l’on peut avoir envers eux, c’est de comprendre leur situation et d’avoir le courage de le leur dire, même si cela provoque leur colère, parce que dans un premier temps, il est difficile pour eux de comprendre ce point de vue critique.

L ecourrier affirme que je ne connaitrais rien à l’islam … c’est une affirmation purement gratuite. Non c’est au contraire parce que, par souci autant des non musulmans, que des musulmans, j’ai étudié l’islam, que je puis dire ce que j’en dis aujourd’hui. Par contre A. M. fait lui preuve d’une ignorance des autres religions lorsqu’il dit « Vous croyer tout comme nous que Dieu a demandé a Abraham de tuer son fils non? ». Si par « vous » il désigne les autres monothéismes, il se trompe.

En conclusion ce courrier prouve ce que j’affirme : ceux qui font l’apologie de l’islam ne son t pas les amis des musulmans, car les textes de l’islam les plonge dans l horreur morale, la justification de la haine, du meurtre, un antisémitisme délirant, alors que l’amitié envers quelqu’un veut que l’on l’alerte lorsqu’il se fourvoit et s’empêtre dans la misère morale.
Voilà le message reçu :

a. m. m. x@hotmail.fr
a. m. à moi

"Votre message est totalement propagandiste et minable !

Vous seriez soit disant tolérant envers tout sauf l'Islam sans connaître ce que cette religion inculque aux enfants comme à toute personne !!
tolérant veut donc dire ouvert mais vous n'avez aucune notion d'Islam pour oser prétendre en connaitre assez dessus pour en juger !
Vous êtes minable et petit ! vous n'avez rien d'autre a faire dans votre vie que d'aller inciter à la violence , à la haine et au rascisme !
Vous prétendez en plus , que vous aimez les musulmans mais pas leur religion mais sachez que les musulmans eux ne vous aimes pas !
Un vrai musulman est ici sur terre pour adorer Dieu et le servir !! et vous prétendez aimer les musulmans !!
Quoi de plus hypocrite ?!
Eclairer moi car votre message est totalement contradictoire ainsi que vos idées et vos "sentiment" envers les musulmans !!

Que savez vous sur la barbarrie de cette religion ?

Vous croyer tout comme nous que Dieu a demandé a Abraham de tuer son fils non?
N'est-il pas un acte barbarre?
Sachez également que lorsque les armée arabes lève leur mains au ciel tels qui le font c'est pour faire appel a l'aide divine pour le reste de leurs mission et non pas un acte censoriel tel que le signe d'Hitler !
Qui d'autre que des gens comme vous ayant l'esprit totalement dérouté pour oser prétendre et juger sans savoir !
J'aimerais connaître votre notion de culture en religions et nous verrions ainsi si vous pouvez juger avoir assez de connaissances pour écrire comme vous le faite !
N'est-ce pas le massacre des Palestiniens musulmans en terre Sainte par les Juifs?!
Et vous demandez de respecter sa !! Le génocide perpétuel des musulmans en Palestine est incroyable!
Et vous demandez de respecter sa!! de respecter des Juifs de coeur tels que Bush Sarkozy et Sharon ?
Sachez ensuite que c'est des gens comme vous que l'on devrait assassiner et censurer !
et lorsque vous aurez les preuves de l'acte terrorriste des tours jumelles , vous pourez parler de terrorrisme !
Mais finalement c'est vous le violentateur et l'assassin !
MESSAGE TOTALEMENT INHUMAIN ET CRUEL
OUI AU BOYCOTTE DE GENS COMME VOUS ET A LA CREATION DIVINE SUR TERRE EN PAIX
NON A UNE REPUBLIQUE EVRIDE CONDUITE PAR DES INCULTES ET DICTATES TEL QUE VOUS !!!
IL N'Y A D'AUTRE DIVINITE QUE DIEU ET MAHOMET ET SON PROPHETE !!!
ALLAHOU AKBAR
que Dieu guide l'ignorant que vous ête ."

" Touche pas au Grisby, islamphobe !"


Critiquer l'islam ?! Vous n'y pensez pas : et mon chiffre, et ma com, et ma villa ...?!

L'accusation de "racisme anti-musulman" ou d'islamophobie peut se résumer au " Touche pas au grisby salope" des tontons flingueurs :  d'un côté l'affairisme (ou au mieux la raison d'Etat) de l'autre les droits humains, mon côté, celui au nom desquels je critique les textes de l'islam.

Quand la fine fleur française des politiciens et hommes d'affaires vient faire sa révérence au pire propagateur de la haine génocidaire des juifs aujourd'hui,
à travers les textes de l'islam qui les décrivent comme ennemis de dieu et du genre humain, contre lesquels il faut rappeler au moins cinq fois par jour la colère de dieu, appelés à l'extermination avant le jour du jugement dernier, contre qui le beau modèle à suivre par les humains a mené une guerre faite de vol, viol, torture et massacre,
quand la fine fleur française des politiciens et hommes d'affaires aujourd'hui fait dans son pantalon à l'idée de manquer de chiffre d'affaires ou de fonds pour la prochaine échéance budgétaire ou se pourlèche à l'idée de sa villa à venir comme cadeau de fin de mandat,
comment s'étonner de la campagne de "comm'" qui chante les louanges de l'islam, par tous les médias grand public ... et voue aux gémonies les défenseurs des droits humains qui ne font que répéter les textes islamiques sacrés ou des savants les plus reconnus de l'islam ?

En regardant ces photos, j'entends " Touche pas au grisby salope ! Touche pas au grisby islamophobe !"

Accepter l'immigration de populations de pays musulmanes, non pas assimilée comme elle pourrait l'être, mais maintenue sous la coupe de l'"identité islamique" selon les voeux de l'OCI,  accompagnée d'"échanges culturels et universitaires" c'est à dire de la propagande de l'islam, c'est accepter la mise en place en France d'armées de fantassins fanatisés ou achetés, qui aujourd'hui contrôlent des quartiers, qui se sont avérés seuls capables en 2005 de mettre fin aux émeutes, qui ont pu soulever des quartiers d'une ville au point que le GIGN a du être appelé au secours, alors qu'il n'y a qu'un GIGN, autrement dit, c'est livrer le pays sous peu à une force islamique remplaçant la force publique républicaine laïque.
Accepter des échanges permettant aux rentiers du pétrole d'accumuler un pouvoir financier considérable non dédié au développement de populations, c'est leur permettre d'accumuler un pouvoir de corruption et de subversion à tous les niveaux, où les plus riches règnent par la terreur de la loi islamique sur les plus pauvres de leurs pays comme d'Europe, en leur désignant comme fautifs de tout : les juifs, et encore plus les juifs critiques de l'islam.

L'économie ultra-libérale est une économie de mafia.

Les péripéties du groupe "Doux" comme l'aventure du maraîcher d'Annemasse expulsé pour une mosquée, réunissent les éléments de cette folie ultra-libérale, immorale, anti-écologique ...
La volaille "française" Doux a été jusqu'à récemment aidée par l'UE pour produire des poulets, exportés à un prix "dumping", cassant le marché en Afrique, ce que critiquent les écologistes, qui rappellent que pendant ce temps ... la France importe 40% de sa consommation de poulets. Doux connait malgré tout des difficultés dues au prix des céréales et à des mesures protectionnistes du brésil, et vient d'être sauvée ... au prix de l'entrée dans le capital à 25% d'une société saoudienne, principale cliente de Doux au moyen-orient. Plus de 2000 emplois sauvés malgré 1000 perdus, mais sous minorité de blocage saoudienne.

On pourrait rêver de volailles produites et consommées sur place avec les céréales produites sur place, là où la terre peut les produire.On pourrait rêver de saoudiens employant leur argent à reconstituer des terres cultivables pour leur consommation dans le désert, ou investissant leurs fonds dans les pays immédiatement voisins de l'Afrique et du moyen-orient, après avoir formé des ingénieurs, et qui n'auraient pas besoin des terreurs de la tombe pour contenir leur population.  On pourrait rêver de pays anciennement conquis par l'islam, retrouvant un développement économique sain et abandonnant cette doctrine et la cohorte de destructions humaines et économiques qu'elle véhicule, et ainsi, redevenant des pays où les populations restent volontiers pour vivre chez elles.
Pour cela il faudrait des mesures économiques de relocalisation dans les deux sens, au bénéfice mutuel des populations des différents pays : à la fois protectionnistes et d'acceptation du protectionnisme des autres, des mesures sociales de répression de l'emploi au noir des sans papiers, et des mesures morales et politiques d'interdiction de la propagande pour la doctrine d'apologie de la violence et d'antisémitisme qu'est l'islam ...
Mais non, les profits immédiats ne seraient pas suffisants pour certains ...




Accueilli par le prince héritier Salmane ben Abdel Aziz, François Hollande a été reçu par le roi dans son luxueux palais de Rawdat Khurayim, à 60 km au nord-est de Ryad. (...)

Autre objet de ce déplacement, les enjeux commerciaux. Et sur ce plan, a constaté François Hollande lors de sa conférence de presse, «les progrès sont considérables». «L'Arabie saoudite est notre premier partenaire commercial au Moyen-Orient et la France y est le troisième investisseur étranger», a rappelé le chef de l'Etat. Les échanges ont dépassé les 8 milliards d'euros en 2013 dont 3 milliards d'exportations françaises, même si la balance reste structurellement déficitaire compte tenu des importations de pétrole saoudien.

«Ce que je souhaite, c'est que ce soit un mouvement continu», a fait valoir le président qui a parlé avec le roi «des domaines sur lesquels nous avons des perspectives». Et de citer la santé, les échanges universitaires, scientifiques et culturels, l'aéronautique, les énergies renouvelables, le nucléaire -«civil, bien sûr»- et surtout les transports, un domaine qui promet de «belles perspectives». «Un partenariat économique et financier a été passé entre nos deux pays», a d'ailleurs indiqué François Hollande. 

«De beaux résultats en 2013»

Les relations commerciales ont été marquées par «de beaux résultats en 2013» avec le métro de Ryad revenu à Alstom, l'équipement de la Garde nationale saoudienne par la France ou la mise à niveau de la flotte par DCNS, Thales et MBDA, s'était déjà félicité l'Elysée.

Signe qui ne trompe pas, le chef de l'Etat est accompagné de quatre ministres - Laurent Fabius (Affaires étrangères), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Nicole Bricq (Commerce extérieur) et Jean-Yves Le Drian (Défense) - et surtout d'une flopée de chefs d'entreprises -une trentaine parmi lesquelles des r
eprésentants d'EDF, Areva, Alstom et Thales.
LeParisien.fr 
Maroc : la villa des Sarkozy fait polémique

Du viol ... sous prétexte d'éducation sexuelle

"du viol" effectivement
Les pervers sont à l'OMS et gare aux parents protecteurs ...
Ecouter video 2 a la minute 16 et suivantes

La sexualité selon l’OMS : planquez vos enfants !

Des cerveaux malades veulent formater la sexualité de nos gamins

L'Elysée oublie les SDF pour Noël ...



ha  non quand même ....

Le 25 décembre 2013

PARIS (Reuters) – Le président François Hollande a adressé mercredi après-midi ses voeux de Noël aux Français sur le compte Twitter de l’Elysée, alors que des élus UMP de l’opposition lui reprochaient son silence.
« A toutes et à tous, joyeuses fêtes de Noël. Le président a une pensée particulière pour ceux confrontés à la solitude ou à la maladie », a écrit l’Elysée peu après 16h00."









Le Président de la République n'avait pourtant pas oublié la fête de l'égorgement, entrainement des enfants à la mise à mort, à l'endurcissement ... qui pourtant révulse autant certains musulmans que tout le monde.

Les évangiles racontent l'histoire d'un homme qui sauve de la maladie, de la mort ou de l'exécution, guérit, ressuscite même, ne tue personne, et demande même en mourant torturé que ses assassins soient pardonnés. Coran, sunna et siras racontent l'histoire d'un homme chef de guerre et d'état, qui tue, torture, viole, ne guérit personne, ne sauve personne, et ordonne comme testament l'éradication de toute l'Arabie des juifs et des chrétiens et la poursuite des conquêtes ...

Entre ces deux modèles, le plus proche des droits humains est incontestablement le premier.
Mais nos élus préfèrent, bafouant la loi de 1905 qui leur ordonne d'entretenir les monuments du premier et de ne pas financer les monuments du second, détruire les églises et construire des mosquées sous le nom de centre culturel.

Comme l'explique si bien François Lamy :



Ministre délégué auprès de la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, chargé de la Ville. " Nous leur devons beaucoup : ce sont eux qui ont fait la différence au moment des élections présidentielles et législatives : c’est un devoir, ils nous ont mis au pouvoir, nous avons le devoir de répondre à leurs attentes."


Promouvoir ou pas des valeurs selon ses intérêts immédiats partisans cela a un nom : prostitution.


Je me demandais si j'allais participer au "Jour de Colère" au coté de gens divers opposés au mariage homosexuel mais demandant la protection de notre "identité" : je me suis décidée devant ce silence présidentiel ...

Jeudi, Bertrand Delanoë inaugurait en grande pompe un nouveau centre islamique à Paris, signant par ailleurs et sans la moindre émotion la destruction de l’église Sainte-Rita.

L'église Sainte-Rita menacée de démolition


Au total, dans la capitale, trois églises sont menacées de destruction, faute de moyens pour les entretenir.
http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/A-Paris-un-lieu-inedit-dedie-a-l-Islam-640204 A Paris, un lieu inédit dédié à l'Islam
L'Institut des cultures d'Islam, mi-centre d'art contemporain mi-salle de prière, ouvre ses portes le 28 novembre dans le 18e. Visite en avant-première.
 la salle de prière de 300 m², qui ouvrira mi-décembre, au premier étage. L'ICI a été présenté par des opposants comme un accroc à la loi de 1905 de séparation des Églises et de l'État, laquelle stipule que "la République […] ne subventionne aucun culte" (article 2). En l'occurrence, la Ville de Paris a investi 13,5 millions d'euros pour construire ce bâtiment de cinq niveaux, puis a vendu le premier étage - 2,2 millions d'euros - à la Société des habous et lieux saints de l'Islam, l'association tenante d'un islam modéré, propriétaire de la Grande Mosquée de Paris.


Alerte aux bonnets rouges !!!




Si ce n'est pas maintenant : quand ?




âme, pardon et judaisme


" Le judaisme a créé le "prochain" et avec lui la conception de l'humanité dans son vrai sens celui de l'estime pour la dignité humaine et la révérence du Divin pour tout ce qui porte visage humain" Rabbin Leo Baeck

" Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s'il a soif donne-lui à boire" Proverbes 25:21

Pardonner l'impardonnable ? : " quand je vois quelqu'un se montrer mauvais envers quelqu'un ou devant Dieu, comment puis-je l'aimer ? "" ne sais tu pas répond le rabbin, que l'âme orginelle étant d'essence divine, l'âme de tout être humain fait partie de Dieu ? Alors se peut-il que tu n'aies pas pitié de cet être, quand tu vois cette divine étincelle s'égarer et près de s'éteindre ?" cité par rabbin Pauline Bebe

Un petit ouvrage intitulé "les Ames juives" vient d'être republié. Ce roman ment sur le judaisme et l'accuse de refuser le pardon. Qui est son auteur ? Un fin adepte de Sade .. Pierre Bourgeade. Qui s'était vu finaliste du Prix Renaudot, comme Gabriel Matzneff ... Sous couvert de compassion pour les juifs, ce livre est en fait un livre d'un antisémitisme abject, d'autant plus dangereux qu'il est vicelard et trompeur, une récupération odieuse, à l'image des fantasmes de son auteur, mort aujourd'hui.


Elisabeth Badinter contre les "sadiens" :
 Elisabeth Badinter présente enfin son livre, "Paroles d'hommes 1790-1793". A travers les textes de la révolution, elle nous fait découvrir comment les hommes ont parlé des femmes. La discussion se termine sur Sade, les Sadiens en profitant pour souligner la liberté des héroïnes de Sade, ce qui a le don de développer les répliques acerbes d'Elisabeth Badinter.
cf toute l'emission : http://www.arcane-17.com/pages/d-a-f-de-sade/le-marquis-de-sade-apostrophe-du-4-aout-1989.html



cf Michel Onfray contre Sade : http://mo.michelonfray.fr/oeuvres/discographie/sade-deconstruction-dun-mythe-coffret-de-2-cd-audio/





Jouissance sans entrave et autres conception des "surhommes" ayant tous les droits, ne date pas de 68 et sont essentiellement des idées de la même nature que l'idéologie nazie.

"Colère noire" antisémite d'un détenu musulman ...

" Un soir, mon codétenu m’a parlé des Juifs et a proféré des injures antisémites. Je lui ai dit que, personnellement, je n’avais rien contre cette religion. Là, il est entré dans une colère noire. » Le lendemain, Antoine va payer ses déclarations. « En début de soirée, l’un des surveillants a fait entrer dans ma cellule un détenu d’à coté avec une lame d’environ 20 cm dans la main », décrit-il. Le surveillant, qui fait toujours l’objet d’une enquête administrative, est reparti en claquant la porte. Pendant une vingtaine de minutes, le jeune homme fait alors face, seul, à son codétenu et son complice : « Ils m’ont prévenu : Si tu ne te convertis pas, tu es un homme mort ».

Un prisonnier : «Si tu ne te convertis pas à l’islam, tu es un homme mort»
Incarcéré à Fresnes (Val-de-Marne), un prisonnier a subi les pressions et menaces d’un codétenu islamiste radical avant d’obtenir un changement de cellule.Témoignage.

Adrien Cadorel | Publié le 28.11.2013, 14h03

Protéger " Un papa, une maman" et soutenir le juge Fabrice Burgaud ( audience le 3 décembre), c'est protéger les enfants contre les pédophiles : cf...Matzneff

Le 3 décembre, Bertrand Tavernier sera jugé pour des propos pour le moins imprudents sur le juge Fabrice Burgaud, qui a eu la très lourde charge du procès d'Outreau et a TENTE DE PROTEGER LES ENFANTS. 
C'est l'occasion de manifester notre soutien à ce juge, victime lui aussi de la meute médiatique et de ceux que l'on nomme pédophiles et qu'il vaudrait mieux appeler tortionnaires d'enfants, une clique pédophile qui n'hésite jamais à massacrer les défenseurs des enfants, avec la même cruauté, le même acharnement, et le total cynisme qu'ils montrent envers les enfants. Quant aux opportunistes politiques, il vaut mieux pour eux que les archives de la chaine parlementaires est fait disparaitre les archives de la commission parlementaires où on les voit s'adresser avec arrogance et incompétence à ce jeune juge courageux.
VOIR ICI L'AVIS DU PR RASSAT : http://elisseievna.blogspot.fr/2010/03/fabrice-burgaud-lhonneur-dun-juge.html

Ce mois même, LA HONTE DU PRIX RENAUDOT  ATTRIBUE A MATZNEFF : personne ne demande que l'on interdise à Matzneff de publier bien évidemment, mais lui attribuer ce prix alors qu'il n'a en rien renié son  livre "les moins de seize ans" et les interviews données à son sujet est une honte.

Maztneff a le culot se proclamer chrétien  ... ses propos disent les tentatives de corrompre et pervertir le plus innocent et le plus sacré, d'accuser et d'humilier les mères les plus protectrices .

Et l'on veut nous faire croire que priver délibérement un enfant d'un de ses parents ou dispenser les parents de l'effort de vivre ensemble et de prendre soin l'un de l'autre tout en s'aidant pour élever leurs enfants, serait un bien ???
Et l'on veut nous faire croire que parler de respect de la dignité de l'autre dans les relations sexuelles, demander non pas l'interdit, mais la plus grande la prudence dans ce domaine, serait une exigence abusive et irréaliste, contraire au droit de faire "ce que je veux" et de s'amuser ...

La perversion est partout, dit "le diable", tu ne peux y échapper. La pédérastie est partout dit le professeur pédéraste, la prostitution est partout dans le mariage, disent la call-girl comme le client, la promotion canapé est partout, tu serais idiote de ne pas t'en servir, et de croire trouver un emploi en t'en dispensant, dit le harceleur.
Le mal c'est de vouloir autre chose que le mal, dit "le diable" : le mal c'est les familles "castratrices" qui protègent les enfants, dit le pédophile, le mal c'est les "ligues de vertu" qui "haissent la sexualité masculine" disent les prostitueurs ..





"  Une mère qui, veuve ou divorcée, élève seule son fils est moins hostile qu’une mère en puissance d’époux à une amitié entre le jeune garçon et un aîné. Dans la mesure du possible, je choisis mes petits amis dans les familles désunies, chaotiques, et je m’en trouve toujours bien. "

 Gabriel Matzneff, Les moins de seize ans, Paris, Julliard (Collection Idée fixe), 1974, p. 108

Le gosse, ce lingot d’or qu’on enferme dans un coffre-fort. La famille, ce bunker merdique.
Gabriel Matzneff, Les moins de seize ans, Paris, Julliard (Collection Idée fixe), 1974, p. 108 

Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être — bien plus que ce qu’on entend d’ordinaire par cette formule — le véritable troisième sexe.
Gabriel Matzneff, Les moins de seize ans, Paris, Julliard (Collection Idée fixe), 1974, p. 21 

Beaucoup de pédagogues (instits, moniteurs, chefs scouts) sont des pédérastes, — parfois actifs, le plus souvent refoulés. C’est un prof qui l’avoue : « Tout désir d’éduquer est désir pédérastique perverti » (1). Cependant, motus et bouche cousue, ce ne sont pas des trucs qui se disent dans une société, la nôtre, dont l’une des colonnes d’Hercule est l’illusion que les chères têtes blondes (et brunes) ne peuvent être ni tentantes ni tentées.
(1) René Schérer, Émile perverti, Paris, 1974.
§  Gabriel Matzneff, Les moins de seize ans, Paris, Julliard (Collection Idée fixe), 1974, p. 31 (voir la fiche de référence)

J’ai horreur de Socrate, de Platon, de toute la mélasse sublime dont ils enrobent le désir et le plaisir, j’ai horreur de la pédérastie à prétentions pédagogiques. On peut caresser un jeune garçon sans se croire obligé de lui donner une leçon de maths ou d’histoire-géo dans la demi-heure qui suit. Et qu’on ne nous casse pas les pieds avec l’amour des âmes. L’âme, ça n’existe pas, et si ça existe, ça n’existe qu’incarné, chair dorée, duveteuse.
Gabriel Matzneff, Les moins de seize ans, Paris, Julliard (Collection Idée fixe), 1974, p. 3


Je sais que j’ai la meilleure part, et qu’elle ne me sera point enlevée.
Gabriel Matzneff, Les moins de seize ans, Paris, Julliard (Collection Idée fixe), 1974, p. 69 


Ce qui m’impressionne chez les très jeunes, c’est au contraire leur capacité de don total de soi, leur abandon sans réserve à l’être aimé. Un adolescent amoureux ne compose pas avec l’amour, il a foi en l’absolu de la passion, il s’y livre entièrement. Cela est si vrai que le seul argument sérieux contre l’amour des moins de seize ans me paraît être que lorsque nous allumons un feu dans le cœur de l’un d’eux, nous ne savons pas si, passée la frénésie sensuelle des premiers jours ou des premières semaines, nous aurons encore envie d’alimenter ce feu, nous ne savons pas davantage si nous serons alors capables de l’éteindre. Détacher un/une gosse de soi est parfois plus difficile que de se l’attacher. Une femme, à la rigueur, on la prend, puis on la jette ; mais c’est un jeu qu’à moins d’être un salaud on doit s’interdire avec les très jeunes. Quinze ans est l’âge où l’on se tue par désespoir d’amour, ne l’oublions pas.
Gabriel Matzneff, Les moins de seize ans, Paris, Julliard (Collection Idée fixe), 1974, p. 56-57

1.4 Les moins de seize ans, Les passions schismatiques, Scheer, 2005


 

Gabriel Matzneff : Les moins de 16 ans par FrenchCarcan

A Lire  :

De l’amour et du crime, du sexe et des enfants



Marion Sigaut à propos du décès de Patrice Chéreau par ERTV


OUTREAU et l'acharnement contre un juge Burgaud protecteur des enfants :




Retour à Outreau 5/16 - Le juge burgaud - J... par pedopolis

Le juge Burgaud poursuit Bertrand Tavernier : Audience à 13H30 le 3 décembre prochain à la 2e chambre du tribunal de grande instance de Paris. Le 10 avril dernier, sur le plateau de l’émission « C à vous » sur France 5, le réalisateur Bertrand Tavernier évoquant le film « Présumé coupable » avait notamment déclaré, faisant allusion à Fabrice Burgaud : « C’est quelqu’un que vous avez envie d’exécuter, le juge d’Outreau. »

NON Bertrand Tavernier ! Quand on a vu la commission parlementaire auditionner le juge Burgaud, et la façon convaincante dont il a répondu, et la morgue des parlementaires, c'est pour le parlement que l'on a honte !

A lire aussi sur Outreau :
http://www.letemps.ch/Facet/print/Uuid/c5c4486a-5e4f-11e1-9d26-32e99746e1f6/Deux_acquitt%C3%A9s_dOutreau_condamn%C3%A9s_pour_violences
Logo

FRANCE Jeudi 23 février 2012

 Franck et Sandrine Lavier, des «acquittés d’Outreau ». Les yeux étaient donc braqués sur le tribunal de Boulgne-sur-Mer, qui a rendu, jeudi, un verdict clément: il a retenu les « violences habituelles » mais pas la « corruption de mineurs » contre le couple dont les deux cadets -10 et 11 ans-avaient fui les mauvais traitements en se réfugiant chez une ex-famille d’accueil.

Lors d’une perquisition, la police avait alors découvert des vidéos « festives » où les Lavier et des amis mimaient des actes sexuels devant leurs enfants. Ce comportement est moralement répréhensible, ont considéré les juges. Mais la volonté de corrompre les mineurs n’est pas prouvée. Les époux Lavier écopent d’une peine de dix et huit mois avec sursis et leurs amis des vidéos sont relaxés.
A l’issue du procès, en janvier, Me Emmanuelle Dehée, avocate des enfants, espérait que les adultes mis en cause seraient au moins reconnus coupables d’exhibitionnisme: «Mimer des partouzes en famille, c’était une habitude. Il n’y a chez ces personnes aucun respect de l’intimité des enfants.» Malgré tout, l’avocate se félicitait de voir cette affaire traitée « dans des conditions sereines ».
Les coups et les mauvais traitements subis par la fillette et le garçon Lavier sont, quant à eux, reconnus par leurs parents eux-mêmes. Les photos produites au procès montrent les blessures causées par des heures passées à genoux sur un balais en guise de punition. Des chambres aux lits défoncés et aux matelas trempés d’urine, sans poignée du côté intérieur mais munies de caméras de surveillance. Des clichés pour l’exemple, où l’on voit la petite fille avec une culotte sur la tête, souillée d’excréments.



OUTREAU LA VERITE ABUSEE

- Marie-Christine Gryson-Dejehansart -

L'affaire d'Outreau

et ses durs

enseignements



Site du professeur Jean-Yves Hayez

Pédopsychiatre, docteur en psychologie, professeur émérite à l'Université catholique de Louvain ( Belgique)


En 2004, avec Alain Lazartigues, j'ai publié Les durs enseignements d'Outreau, Le carnet psy, 2004, 22, 34-37. L'article a aussi paru dans la revue : Enfances § Adolescences, 2005/1, 66-72.
Vous en trouverez l'essentiel ci-dessous ... ce sont nos impressions de cliniciens, qui ont été associés de loin aux événements, sans implication directe. En 2009, nous ne les renions pas.

En 2009 cependant, vient de sortir un livre que je considère comme un événement. Il s'appelle Outreau, la vérité abusée, et a été écrit par Marie-Christine Gryson-Dejehansart, une des expertes principales de l'affaire, très injustement contestée par la suite. A mon sens, ce livre remet les pendules à l'heure et je vous en conseille vivement la lecture.
J.-Y. HAYEZ. 

La lutte contre l'erreur judiciaire est, pour nous, un seul et même combat. Que la victime de cette erreur soit un innocent injustement condamné, ou qu'elle soit un enfant abusé auquel la justice refuse la reconnaissance de son traumatisme. Il serait à la fois absurde et illégitime d'opposer ces deux revendications d'une vraie justice.


La tempête qui s’est déchaînée la semaine du 17 mai 2004 depuis le Tribunal de Saint-Omer, à propos de l’affaire dite d’Outreau, nous rappelle sinistrement les moments de misère de notre condition humaine commune.

La tempête qui s'est déchaînée la semaine du 17 mai 2004 depuis le tribunal de première Instance de Saint-Omer, à propos de l'affaire dite d'Outreau, nous rappelle sinistrement les moments de misère de notre condition humaine commune.

Elle n'en arrête pas de souffler. Un autre moment très fort a été l'acquittement général des adultes qui restaient incriminés, ce 01/12/05, par la cour d'appel de Paris, avec les excuses publiques du plus haut magistrat de France : du jamais vu, de mémoire d'homme ! . Et ce n'est pas fini : une commission parlementaire d'enquête vient de se mettre en place, début 2006.

Plus qu'une tempête, un tsunami d'indignation ! L'émotion générale est très forte, et l'on peut redouter que ne s'installe, pour apaiser celle-ci, l'une ou l'autre chasse aux sorcières : l'expert Viaux pourrait bien en faire les frais, surtout pour quelques mots malheureux qu'il a prononcés, alors que c'est une personnalité de réputation internationale ... Oui, des adultes sont capables de mentir ou de fabuler (1) , pas nécessairement par haine de ceux qu'ils enfoncent ni même par profit matériel : c'est au moins aussi souvent la peur, le besoin de se mettre en évidence, la lâcheté et la recherche de la moindre punition ou encore la honte et l'effroi à l'idée de se rétracter, qui les entraînent à dire faux, et parfois obstinément. Dans le secret de son âme, lequel de nous oserait-il prétendre qu'il n'a jamais cédé à cette tentation ?

Oui, les enfants et les adolescents sont porteurs de cette même capacité ; encore plus que les adultes, ils sont à risque de se laisser suggestionner par autrui ; surtout lorsque « autrui », c'est un personnage important de leur vie, par exemple un parent qu'ils redoutent ou dont les émotions les bouleversent, quelqu'un dont ils ne veulent pas perdre l'amour ou même qu'ils croient pouvoir aider et sauver par leurs affirmations. On les voit alors vouloir faire passer pour vrai du complètement fallacieux ou, au moins aussi souvent, on les voit s'embrouiller, en remettre, présenter des mélanges confus où s'entremêlent inextricablement lambeaux d'objectivité et fabulations ... alors, si, en plus, on les croit tout de suite à 100%, sans les aider à autocritiquer leurs dires, ils se sentent prisonniers de leur propre parole, condamnés à s'obstiner pour ne pas connaître le désaveu, la honte et la punition.

Oui des magistrats ou des experts sont faillibles, comme n'importe quel professionnel, comme n'importe quel être humain sont faillibles ; ils peuvent se tromper de bonne foi ou se laisser emporter par la fausse générosité des idéologies ou par l'orgueil et le refus de principe de faire jamais marche arrière. Les conséquences de ces erreurs et de ces manquements humains peuvent être tragiques, jusqu'à faire exécuter des innocents ou briser des vies ... ou jusqu'à rejeter en bloc tout ce que disent et diront à l'avenir ceux qui se sont égarés une fois et les rejeter plutôt que les aider. Il est donc de notre devoir de réfléchir aux valeurs, attitudes et moyens qui réduisent le plus ces risques.

Une constatation de terrain. 

Néanmoins et préalablement, en nous refusant de faire chorus avec le déchaînement des émotions collectives, il nous faut réaffirmer une constatation que notre expérience de terrain nous a toujours confirmée : l'enfant qui prend l'initiative de révéler un abus sexuel qu'il a subi dit souvent vrai, au moins pour l'essentiel de ce qu'il relate ; les fois où il ment, fabule totalement ou en en rajoutant, délire ou se trompe de bonne foi sont rares. Nous nous référons ici à l'enfant qui, en dehors de toute pression d'un tiers porteur d'emprise sur lui, va trouver une personne qui a sa confiance, souvent longtemps après que les faits aient eu lieu ou aient commencé - Dame ! Il a besoin de bien du courage pour hasarder sa démarche -. Il prend alors la très lourde responsabilité de mettre en cause un abuseur souvent plus puissant que lui, parfois même un parent ... et il s'avère capable de raconter avec des détails concrets plausibles et avec émotion le malheur qui lui est tombé dessus : dans un tel contexte et dans la majorité des cas, ce qu'il raconte est vraiment arrivé pour l'essentiel et il ne commet pas d'erreur sur la personne qu'il met en cause ... par la suite, plus on met de temps à le protéger efficacement et plus on multiplie les interrogatoires de cet enfant, plus sa mémoire s'effrite et se trompe sur des détails, plus il commence à avoir peur de ce qu'il a dit, et plus il est contaminé par l'inévitable dimension suggestive de certaines questions : alors oui, il peut se rétracter à tort ou s'embrouiller plus considérablement, d'autant qu'il est plus jeune.

Il existe bien sûr des exceptions à cette constatation statistique, et nous ne proclamerons donc pas que, même dans ce contexte, tout enfant dit toujours toute la vérité : même en dehors de pressions faites par autrui, on a vu, surtout autour de l'adolescence débutante, des jeunes accusateurs secrètement haineux en quête de vengeance, d'autres qui voulaient se rendre intéressants à n'importe quel prix, et d'autres encore qui justement en voulaient intensément à tel adulte de les avoir éconduits, au point de lui attribuer à lui les passions et désirs sexuels qu' eux, les jeunes, vivaient. On a vu aussi des tous petits se tromper spontanément de bonne foi et donner une connotation sexuelle à un geste de nursing ou de tendresse innocent. Mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt : ce ne sont là que des situations minoritaires.

C'est lorsque des pressions existent autour de l'enfant qu'il faut encore se montrer plus prudent, sans nécessairement enterrer ipso facto ce qu'il dit : au contraire, l'investigation doit être menée avec plus de délicatesse, de compétence et de minutie que jamais ! Nous pensons par exemple aux séparations parentales difficiles et aux tous petits qui sont questionnés de façon soupçonneuse, voire inspectés corporellement lors des retours de séjour chez l'autre parent. Mais nous pensons aussi aux accusations collectives, entre autres en milieu scolaire, où une pression, même involontaire, peut émaner du regard des pairs, face auxquels on peut difficilement revenir en arrière ... Oui, dans de telles circonstances, le risque augmente : en mentant sciemment ou en fabulant, l'enfant ici concerné peut complètement « inventer » une histoire d'abus ou il peut amplifier la gravité de ce qui est arrivé et le nombre de personnes impliquées ... néanmoins, l'inverse existe aussi, et probablement bien plus fréquemment : on connaît des responsables de collectivité qui s'en prennent, des années durant, aux plus fragiles des gosses sous leur tutelle, avec la tyrannie d'une dure loi du silence qui pèse sur tous. Ces vécus de l'enfant ayant été rappelés, il nous faut évoquer les risques puis les enseignements que l'affaire d'Outreau pourrait entraîner.

Les risques, pour commencer. 

Il y a d'abord celui du débordement de l'indignation collective, toute compréhensible que celle-ci soit en la circonstance. Si elle s'emporte, on pourrait bien amplifier une chasse aux sorcières sournoisement démarrée il y a quelques années : on pourrait vouloir abattre ceux qui, de bonne foi, essaient de protéger les enfants qui se plaignent à eux. Ce Mac carthysme à l'envers n'est pas une vue de l'esprit : ainsi en France, jusque récemment, différents sièges de l'Ordre des médecins s'en sont-ils trop souvent pris à des praticiens, même chevronnés, ( C. Bonnet ; C. Spitz ; P. Sabourin, etc. ) alarmés par la détresse de leurs petits patients et simples auteurs de signalement. Ca a été inacceptable à un tel point que Jean-Miguel Petit, commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme, chargé d'examiner la situation globale de la maltraitance en France, s'en est ému dans son rapport de synthèse de 2002 ( Cfr « A la Commission des droits de l'Homme de l'ONU, inquiétude sur le face-à-face des enfants victimes et de la Justice française »)

En Belgique, certains se sont déjà ingéniés à faire un amalgame entre la situation d'Outreau et les « affaires » du collège Saint-Pierre et de la crèche Clovis : or, dans ces deux derniers cas, si la vérité judiciaire a été celle d'un non-lieu - ce qu'il s'agit de respecter dans un esprit d'apaisement et d'humilité citoyenne -, les investigations ont été correctement menées, les procédures bien respectées et surtout, aucun suspect de l'époque n'avait été indûment privé de sa liberté.

Dans le même ordre d'idées, on risque d'encore exagérer l'ampleur du problème des fausses allégations d'abus sexuel dans le contexte de la séparation parentale. Or, les études bien documentées montrent que de telles suspicions d'abus ne sont invoquées que dans 5 à 6 % des situations de séparation ... Certes, c'est déjà beaucoup, mais de nombreuses études montrent également que ces accusations sont fondées environ une fois sur deux ... non pas que tous les ex-conjoints se transforment soudain en pédophiles invétérés ... mais entre cet extrême rare et celui du dérapage occasionnel d'un adulte en manque, ou la surgescence du besoin de « salir » l'enfant tant chéri par le parent gardien ... il y a place pour quelques variantes.

Mais surtout et plus radicalement, l'affaire d'Outreau va être une très mauvaise chose pour la cause des enfants en difficulté. Comme vient de le dire un des avocats de la défense, elle risque bien de nous ramener vingt ans en arrière.

Il a souvent existé dans l'Histoire des mouvements de balancier entre la place positive qu'on reconnaît aux enfants et le crédit qu'on leur accorde, d'une part, et l'ignorance de leurs besoins et souffrances de l'autre (2) Jusque vers 1995, on a eu tendance à prendre très largement en considération les accusations de maltraitance qu'ils dirigeaient vers les adultes ... mais voilà, avec tous leurs cris, ils ont commencé à l'encombrer et à le déstabiliser, l'ordre adulte ... alors aujourd'hui, on enregistre toujours leurs plaintes, certes, on prétend même avoir amélioré les techniques de leur audition ... mais ensuite, que se passe-t-il vraiment sur le terrain de l'aide et de la protection (3)  ? Quelques têtes d'adultes que l'on continue à faire tomber spectaculairement ne dissimulent-elles pas beaucoup d'inertie et d'agacement pour une majorité plus significative des cas ? La bureaucratie et la recherche d'homéostasie de la société des adultes ne sont-elles pas occupées à reprendre le dessus ? Et le plus haut magistrat de France, de Belgique ou d 'ailleurs viendra-t-il un jour présenter ses excuses pour ces milliers de petites victimes éconduites, et souvent renvoyées auprès de leur abuseur triomphant d'impunité ?

Alors, Outreau, bonjour les dégâts ! Nous pensons au risque d'une non-écoute radicale, soi-disant parce qu'on aurait trop « sacralisé » la parole des enfants ces derniers temps. Mais nous pensons surtout à ces enfants dont le discours comporte un mélange très enchevêtré de vrai et d'exagérations : eux entre autres, sont à risque de faire les frais de la maxime « On jette le bébé avec l'eau du bain » : ils ont indisposé ; c'est compliqué de démêler l'écheveau de leurs dires et ils pourraient bien être rejetés en bloc à l'avenir ... La Belgique, elle a déjà opté pour la simplification radicale : dans le cas bien connu de Régina Louf, où se mélangent probablement lourds éléments de réalité et faux souvenirs ( false memories ), malgré que des faits graves aient été bel et bien reconnus et que les rapports psychiatriques soient très nuancés, on a fait courir la rumeur qu'elle était complètement folle et qu'il fallait en finir avec elle ... et on n'investigue plus rien.

Enfin, il nous reste à tous de sérieux efforts à faire pour nous discipliner face à la tentation du voyeurisme indécent. Dans l'affaire d'Outreau comme dans d'autres, des huis-clos n'ont pas été prononcés là où ils auraient dû l'être, du moins en première instance, et une certaine presse a jeté en pâture à ses lecteurs de larges extraits précis de l'audition des enfants. C'est proprement scandaleux.

Et les leçons à tirer ? 

En exergue, je voudrais citer Monsieur le Conseiller à la Cour d'appel de Bruxelles Patrick Mandoux, qui nous invite à la sagesse et à garder la tête froide : « Oui, ces paroles (d'enfants) ont la même valeur ( que les paroles d'adultes ) Encore faut-il pouvoir comprendre la parole des enfants. Là, il faut voir l'apport de toutes les sciences qui nous aident à décoder les paroles des enfants. Mais cela s'applique aussi aux adultes. Il faut également pouvoir décoder pour comprendre ce qu'ils ont voulu dire. La vigilance du juge doit être constante. Il ne faut surtout pas se laisser persuader par des évidences » (4) 

Comment alors se mettre dans les meilleures conditions pour donner toute leur valeur à ces paroles, d'interprétation parfois si difficile ?

Se pose d'abord et avant tout ici, une fois de plus, la question de la compétence des personnes chargées de recueillir ces témoignages verbaux, et au-delà, d'investiguer les autres éventuels éléments de preuve chargés de les pondérer positivement et négativement. Nous y reviendrons dans le dernier paragraphe en parlant explicitement des experts. La compétence s'appuie aussi, faut-il le rappeler, sur l'expérience acquise, les premiers pas étant rigoureusement supervisés par des « seniors » bienveillants et riches de leurs connaissances et de leur expérience de terrain. Elle gagne encore en qualité lorsque elle procède d'une réflexion pluridisciplinaire ; une réflexion qui soit une véritable mise en commun, chacun y amenant les richesses de ses méthodes propres et de la lecture de l'humain que fait sa discipline, et en assumant les manques ... Certes, en fin de compte quelqu'un, personne physique ou morale, doit décider ... Mais quel appauvrissement quand celui qui décide, c'est un petit tyran qui s'est contenté de lire les rapports écrits des autres et de n'en prendre que ce qui lui convenait ...

A supposer que l'on dispose de cette équipe pluridisciplinaire potentiellement compétente, il faut alors mettre dans de bonnes conditions l'enfant et l'adulte qui doivent parler, pour qu'ils aient envie d'aller au plus profond d'eux-mêmes.

Limitons-nous à rappeler quelques éléments essentiels de l'ambiance et de l'organisation du travail :

a) On a déjà dit et redit, à ce propos, combien il est important que les entretiens d'audition ne soient pas répétées. Donc, mieux vaut vidéo filmer le premier d'entre eux, mené avec un bon interviewer et dans des conditions fiables. Oui, certes, mais à condition que les avocats de l'abuseur suspecté ne fassent pas un usage pervers de cet enregistrement : qu'ils ne trouvent pas dans ses quelques inévitables failles l'occasion de mettre l'interviewer et l'enfant KO d'un seul effet de manche à l'audience, en arguant sur le côté imparfait des discours : précisément, cet enregistrement n'a pas pour intention de constituer une preuve objective, mais un élément d'appréciation, inévitablement imparfait, comme toute oeuvre humaine (5) 

b) On ne dit pas assez combien il est impératif et urgent de mettre en place des procédures d'écoute très rapides pour les tous petits : comment peut-on imaginer qu'un discours d'enfant de moins de six, sept ans soit encore décodable après trois mois passés et cinq interviewers différents ?

c) Faut-il ajouter à cet arsenal de méthodes une confrontation directe entre l'enfant et la personne qu'il accuse ? A Outreau, on s'est plaint que le magistrat ne l'avait pas mise en place. Nous sommes cependant des plus sceptiques sur la contribution que la confrontation peut apporter à une meilleure connaissance de la vérité : pour beaucoup d'enfants « normaux », c'est d'abord et avant tout une expérience de très grande angoisse, qui les pousse à se rétracter. Quant aux plus fabulateurs, enfermés qu'ils sont dans leur volonté de convaincre, rien ne prouve qu'ils vont s'y laisser démonter ! La confrontation indirecte, par vidéo interposée, est peut-être un peu moins anxiogène, mais les enjeux y sont identiques.

Pour terminer, et même si cela semble un lourd pavé dans une mare plutôt bouillante, nous nous permettrons d'exprimer notre perplexité face à la forte pression contemporaine qui voudrait que tous les cas suspects d'abus sexuel soient signalés et traités judiciairement. Les arguments avancés pour y procéder sont qu'il s'agit bel et bien de délits - mais la grande majorité des délits d'une société restent pourtant « ignorés » des tribunaux, même quand des tiers en sont témoins ! - ; on invoque aussi une hypothétique meilleure efficacité dans le « traitement » des cas, et la nécessité que, dans une société démocratique, ce soit l'institution judiciaire qui « dise » toujours la Loi.

Il nous semble cependant que l'on peut raisonner autrement sans pour autant être pervers. Pour des raisons pragmatiques d'abord : dans beaucoup de pays, les tribunaux sont saturés par des suspicions d'affaires de mœurs et ne peuvent plus les suivre à un rythme efficace. Pour des raisons plus profondes ensuite : il existera toujours un hiatus entre le raisonnement judiciaire, prudent, pesant le pour et le contre, naviguant entre le principe de respecter la présomption d'innocence et celui de sanctionner les délits avérés et de rendre justice aux victimes ... Dans cet inévitable état d'esprit, beaucoup de « vérités judiciaires » aboutiront encore à des non-lieu, tout au plus au bénéfice du doute ...

Alors ? Alors, sans prôner cette attitude d'extrême droite que serait la vengeance directe, ne peut-on pas vraiment apprendre aux enfants à mieux se protéger directement ? Ne peut-on pas encourager le tissu familial et social de première ligne à mieux les protéger sur place, sans faire tout de suite appel aux institutions les plus spécialisées ? Ne peut-on pas réserver l'intervention de celles-ci aux cas les plus odieux, les plus rebelles, les plus violents ?

Considérations particulières sur l’expertise psychologique dans le contexte pénal de l’abus sexuel. 

I. Les connaissances requises. 

Procéder à l'expertise psychologique d'un enfant présumé victime d'abus sexuel ( et de son environnement ) demande un supplément de connaissances spécifiques. Un psy « généraliste », même chevronné, risque de passer à côté d'indicateurs préoccupants, d'interpréter erronément des signes banaux si pas des symboles généraux, de ne pas poser les questions précises nécessaires ni d'encourager l'enfant à aborder certains thèmes ( par exemple angoisses à propos de l'altération du corps ) Celles et ceux qui acceptent d'être experts devraient donc d'abord avoir suivi des suppléments de formation spécialisée : ainsi, ils connaîtront mieux la psychologie et les comportements de l'enfant abusé et la dynamique des relations entre lui, sa famille et les adultes. Ils sauront aussi comment son comportement évolue au fil du temps et, entre autres, comment il évolue en référence aux interventions professionnelles qui se succèdent : il est rare qu'elles soient vécues d'une manière globalement positive et qu'elles n'entraînent pas une traumatisation secondaire qui a elle-même des effets de rétroaction sur le discours de l'enfant ( et de sa famille !)

Mais il y a plus : l'expert crédible doit utiliser comme référence principale des instruments d'observation et d'analyse qui font un large consensus dans le monde scientifique. Instruments qui devraient d'ailleurs être connus, d'une manière plus théorique et générale, par les partenaires professionnels de l'expert, notamment les policiers et les magistrats et constituer ainsi une référence commune. Or, il n'existe à notre connaissance que l'un ou l'autre de ces instruments, qui font un large consensus international ; ils se copient largement et le plus paradigmatique, en ce qui concerne la dynamique de la relation enfant-expert, c'est l'entretien non-directif par étapes successives de Yuille. En ce qui concerne l'analyse du discours et du comportement de l'enfant et l'analyse du contexte, c'est la grille SVA (« Statement validation analysis » ou Analyse de la validité des déclarations ) Elle a été créée par le même Yuille et légèrement transformée par la suite. Celles et ceux qui rejettent ce type d'instrument et n'invoquent que leur large et réputée expérience clinique et leur formation générale ne devraient pas être choisis comme experts dans le champ qui nous occupe ici.

II. Qu’attendre de l’expert ? 

A. Qu'il s'engage personnellement, en référence à l'intime conviction qui émane de ses connaissances et de son observation spécialisée. L'intime conviction, c'est parfois de douter, parfois d'être raisonnablement convaincu que non, et parfois que oui. Il doit pouvoir le dire, en son nom personnel, sans se prendre pour Dieu qui peut tout affirmer, mais sans non plus laisser le magistrat face à un fatras d'éléments techniques dont il aurait à faire lui-même la synthèse : l'expert n'est pas un enquêteur, et sa mission n'est pas de trouver des preuves mais elle n'est pas non plus d'avoir la langue de bois. Si, en référence à un travail sérieux et à une analyse via instruments valables, il a l'intime conviction que tel enfant a été abusé de telle manière, et que ça ne peut être que par son père, comme l'enfant l'affirme, qu'il le dise comme une conviction personnelle, ni plus ni moins. Si, au terme de son travail, il a des raisons de douter, qu'il expose en détails le pour et le contre, mais, en tout état de cause, qu'il rende compte clairement du résultat de son cheminement intérieur : ceci constituera pour le Tribunal un élément de réflexion parmi d'autres et une aide utile pour le jugement qu'il doit prononcer !

B. Par ailleurs, l'expert doit garder sa liberté et ne pas accepter n'importe quelle mission ! Il sait à l'avance que certaines sont susceptibles d'apporter du fruit et que d'autres seront probablement stériles, voire traumatisantes pour l'enfant (et sa famille) : pensons par exemple aux expertises demandées tardivement dans le processus d'instruction judiciaire, ou à celles qui constituent une nième épreuve identique. Face à ce type de problèmes, mieux que de réagir au cas par cas, l'expert - ou mieux encore, la communauté des experts - pourrait s'engager politiquement - au sens large du terme ! - et dialoguer avec l'institution judiciaire pour que la fonction d'expertise soit positionnée et organisée le mieux possible dans le processus d'instruction. Certains progrès ont déjà été réalisés comme, par exemple, l'audition filmée de l'enfant par un policier censé être expérimenté, processus bénéficiant de l'accompagnement par un psychologue du Parquet qui analyse ensuite le document filmé. Pour chaque cas instruit, ceci ne pourrait-il pas constituer le centre de la fonction d'expertise ?

Si des devoirs d'expertise supplémentaires sont demandés ultérieurement, que ce soit à la demande d'un juge ou d'un avocat, on pourrait procéder comme suit : le nouvel expert désigné analyse d'abord le document filmé et le premier travail réalisé par l'expert du Parquet. Ensuite, il décide si, oui ou non, il est opportun qu'il rencontre l'enfant et/ou tel ou tel membre de sa famille. Le premier effet de cette latitude de choix pourrait être de protéger l'enfant de répétitions qui le traumatisent quasi-inévitablement, lorsque celles-ci sont évaluées comme inutiles. Mieux encore, s'abstenir de procéder à la énième évaluation permettra souvent à l'enfant de conserver plus clairement et plus sereinement ses idées personnelles puisque, cette fois, les adultes ont l'air de croire ce qu'il a déjà dit ( ... et redit )

- Notes - 

(1) Fabuler, c'est se raconter une fable à soi-même, en s'autosuggestionnant ; croire plus qu'à moitié qu'elle est largement ou totalement « objective », sans accepter que se déploie quelque sens de l'autocritique, ici mis en veilleuse ; c'est se laisser emporter par son imagination, et s'y accrocher ... jusqu'à un certain point. Le fou qui délire, lui, est totalement persuadé de l'authenticité objective de son délire et incapable d'autocritique.

(2) C. Bonnet, L'enfant cassé, Albin Michel, 1999.

(3) Pour plus de détails, se référer à mon livre « La sexualité des enfants », paru aux éditions Odile Jacob (2004), pages 179 et suivantes.

(4) Patrick Mandoux, « Il faut se méfier des évidences », Le Soir, 22 et 23/05/04, page 7.

(5) Il est normal qu'un enfant fiable fasse quelques petites erreurs de détail ; il est normal qu'un interviewer, qui reste un être humain, ne soit pas parfait dans sa manière de poser les questions.