Islam = nazisme : le principal prédicateur sunnite appelle au génocide

Le principal prédicateur sunnite appelle au génocide des juifs et à la conquête de l'Europe et du monde.
Beaucoup de nos élites juives françaises ne cessent de marteler qu'il faudrait croire à un "islam modéré de masse" et ( c'est moi qui ajoute) que les français chrétiens qui refuseraient d'y croire ne sont que des sales "fachos", au lieu de dénoncer les racines idéologiques religieuses de l'antisémitisme islamique c'est à dire l'antisémtisme inscrit dans les textes fondamentaux de l'islam.
Quant à nos braves avocats qui persécutent des "donneurs d'alerte" contre ... les appels à  la violence antisémite , comme Pierre Cassen, Pascal Hilout, et  d'autre, donc des juifs : honte sur eux !

Voici un article de Shmuel Trigano et les textes auxquels il renvoie.

Le silence de l’Islam Français – Shmuel Trigano
Description : http://www.europe-israel.org/wp-content/themes/Grade/images/date.png mai 11th, 2012 Description : http://www.europe-israel.org/wp-content/themes/Grade/images/user.png Daniele - Europe-Israel.org
L’échec patent et immense de la manifestation des musulmans modérés que le courageux imam Chalghoumi a tenté de réunir marque un tournant et appelle à des conclusions sévères. Elle visait notamment à marquer la désapprobation de(s) musulmans français vis à vis de la violence fondamentaliste en général mais aussi et surtout de l’antisémitisme qui fait rage dans l’opinion musulmane mondiale et qui venait de faire des morts, en France, de la main d’un natif du pays et au nom de l’islam : un acte d’une gravité extrême qui signe le déchirement du lien de la citoyenneté car on ne peut plus avancer (pour « excuser » ? « désamorcer » ?) l’explication de « l’importation du conflit du Moyen Orient ». Cet antisémitisme violent est bien objectivement français.

Il y a bien eu des condamnations de personnalités musulmanes officielles sur le perron de l’Élysée après les assassinats de l’École juive de Toulouse mais force est de constater qu’on ne les a pas entendues appeler à rejoindre en masse la manifestation ratée, et qu’on ne les y a pas vues. Si je me souviens bien, le recteur de la Mosquée de Paris n’a même pas eu à ouvrir la bouche sur ces sujets : c’est le grand Rabbin Bernheim qui, en sa présence et sur le perron de l’Élysée, devant toutes les télévisions a appelé à « ne pas faire d’amalgame ». Était-ce à lui de le faire ? C’est aux musulmans seuls à se mesurer à cette violence qui a surgi au sein d’eux-mêmes et de leur religion pour démontrer leurs intentions pacifiques. Il n’est pas clair à qui le grand Rabbin s’adressait. Aux Juifs qu’il représente, sur le plan du Consistoire ? Cela laissait-il entendre (fâcheusement) qu’ils pouvaient exercer des « représailles » alors qu’il n’y a jamais eu aucun acte de violence juive à l’encontre des musulmans, bien au contraire? Si c’est au grand public, c’était le rôle du président de la République.

Nous attendons toujours une parole de l’islam français officiel condamnant clairement l’antijudaïsme théologique et l’antisémitisme politique. Aucune ventriloquie ne peut y satisfaire. Le mythe d’un « islam modéré » de masse, à la crédibilité duquel les représentants juifs n’ont cessé de contribuer, est désormais éventé. Qu’ont-ils reçu en contrepartie ? Le renvoi d’ascenseur fut très timide et ne concerna que quelques personnalités. Quand des intellectuels musulmans avaient publié une tribune, il y a une dizaine d’années, pour condamner les actes antisémites, ils avaient senti le besoin de se livrer à une violente diatribe anti-israélienne, comme s’ils avaient dû « équilibrer » leur propos en « faveur » des Juifs et alors que les mythes arabes sur ce qui se passe au Moyen Orient font office de « justificatifs » de la violence commises par des Français musulmans envers des Français juifs qui sont leurs concitoyens. C’est aux cris de « Gaza » que des Juifs sont agressés aujourd’hui dans la rue.

Il y a un moment où il faut dire les choses telles qu’elles sont. Une violence d’origine musulmane contre les Juifs s’est installée dans ce pays. Depuis 12 ans, des centaines d’agressions dont la liste est consultable ont été commises. Après le massacre de Toulouse, les organes de veille de la communauté juive constatent une recrudescence d’agressions violentes commises aux cris de célébration de l’assassin. Jusqu’à quand ?

On ne peut ni ne doit accepter la banalisation de cet état de fait. La violence n’est pas le fait de tous les musulmans mais de certains milieux parmi eux, certes, mais cela ne dispense pas la communauté musulmane officielle de s’en désolidariser officiellement et formellement et surtout de récuser explicitement toute justification religieuse de la haine. Elle aura fort à faire car ce sont des autorités de l’islam officiel, parlant depuis le Moyen Orient et l’AFN, qui appellent à « tuer les Juifs » (cf. l’appel, sur la place Tahrir, de l’imam Qaradawi, président du Conseil de la fatwa pour les musulmans européens et qui était, fait gravissime, l’invité d’honneur de l’UOIF à son congrès). Une telle déclaration constituerait le meilleur rempart contre l’islamophobie. Le combat antiraciste contre sa progression, qui est aussi un fait, ne peut servir d’écran à l’antisémitisme. Il y a là un test qui vérifie l’assomption ou non par les autorités de l’islam du contrat de la citoyenneté.

On ne peut accepter l’idée qu’une guerre civile, larvée et erratique, s’installe dans le quotidien, que les Juifs, par « abnégation » civique, supporteraient dans le silence, dans le désintérêt de l’autorité publique. A moins qu’ils ne quittent les lieux.

Article paru dans Actualité Juive du 10 mai 2012.
Shmuel Trigano (reçu par message électronique)


Egypte, le cheikh Al-Qaradawi annonce le programme: tuer tous les Juifs, les apostats, les homosexuels, conquérir Jérusalem, et conquérir Rome.
Qaradawi menant la prière place Tahrir le 18 février dernier devant un million de personnes. Ses priorités? Tuer tous les Juifs, les apostats, les homosexuels, conquérir Jérusalem, et  conquérir Rome. Sulfureux et manquant cruellement de finesse dans sa sincérité, l'UOIF ne l'invite plus lors de ses congrès du Bourget, mais préfère aujourd'hui inviter Robert Ménard ou d'autres chefs des Frères Musulmans trop inonnus des journalistes français pour qu'ils s'en indignent…
Le Cheik Yussuf Al-Qaradawi préside le Conseil européen de la fatwa et de la recherche (CEFR structure juridique mère de l’UOIF). Ce Cheik, sûrement le plus influant du monde sunnite contemporain (ses émission sur Al-Jazira rencontrent une audience inégalée dans le monde musulman) a galvanisé des centaines de milliers de personnes place Tahrir (photo) au Caire pour la prière du vendredi au début de la révolution égyptienne. 
« Si l'islam mondial avait un chef, ce serait lui » écrivit Xavier Ternisien (responsable des questions islamiques à la rédaction du Monde) en août 2004 dans un article du quotidien Le Monde. Il préside le Conseil mondial des Oulémas, et fut souvent invité aux congrès de l'UOIF, fédération musulmane qui contrôle des centaines de mosquées en France (dont les monumentales de Poitiers, Caen, Nantes, bientôt Bordeaux…) des collèges et lycées privés. Qaradawi a souvent donné des cours dans les écoles d'imams de l'UOIF, les plus importantes de France, dont il inaugura la première à Saint-Léger du Fougeret dans la Nièvre en 1990, déjà.
Il fut un ami intime de Said Ramadan, père de Tariq et responsable des Frères Musulmans pour l'Europe, il prononça un discours lors de l'enterrement de celui-ci en 1995. Tariq Ramadan dit de lui dans un livre d'entretiens : « Toute personne, musulmane ou non, qui a étudié les sciences et le droit islamiques contemporains, sait quelle est la contribution de Yussuf Al-Qaradawi au débat et combien certaines de ses propositions juridiques sont novatrices. J’éprouve un profond respect pour l’homme et le savant et serait le dernier à m’en cacher » Tariq Ramadan in Faut-il faire taire Tariq Ramadan ?, Aziz Zemouri, l’Archipel, 2005, page 135.
Dans une fatwa mise en ligne sur le site http://www.islamonline.net,  le cheik Al-Qaradhawi répond à la question d’un lecteur en se référant aux “signes de la gloire de l’islam”, mentionnés dans un hadith [enseignement oral] souvent cité:“On posa au prophète Mahomet la question suivante: ‘Quelle ville sera conquise en premier, Constantinople ou Romiyya ?’ Il répondit: ‘La ville d’Héraclès sera conquise en premier’, c’est-à-dire Constantinople[*]… Romiyya est la ville aujourd’hui appelée ‘Rome’, capitale italienne. La ville d’Héraclès [qui devint ensuite Constantinople] fut conquise en 1453 par Mohammed Ben Morad, jeune Ottoman de 23 ans, connu sous le nom de Mohammed le Conquérant. L’autre ville, Romiyya, reste [à conquérir], et nous espérons et croyons [qu’elle sera conquise]. Cela signifie que l’islam retournera en Europe en conquérant et en vainqueur, après en avoir été expulsé deux fois: une fois d’Andalousie, au sud, l’autre fois à l’Est, après qu’il eut frappé à plusieurs reprises aux portes d’Athènes.”
Le cheik Al-Qaradhawi nuance alors son propos: “Je soutiens que, cette fois, la conquête ne se fera pas par l’épée, mais par la prédication et l’idéologie…”
Al-Qaradhawi a tenu un discours similaire en d’autres circonstances, notamment dans son émission religieuse hebdomadaire, diffusée sur Al-Jazira, où il a déclaré: “Les amis du Prophète ont entendu [de sa bouche] que deux villes seraient conquises par l’islam, Romiyya et Constantinople, le Prophète ayant précisé qu’Héraclès [qui deviendra plus tard Constantinople] serait conquise en premier. Romiyya est Rome, capitale italienne, tandis que Constantinople était la capitale de l’Etat de la Rome byzantine, aujourd’hui Istanbul. Il a décrété qu’Héraclès serait conquise en premier, et c’est ce qui est arrivé… Constantinople a été conquise, mais la deuxième partie de la prophétie, c’est-à-dire la conquête de Rome, reste à réaliser. Cela signifie que l’islam retournera en Europe. L’islam est entré deux fois en Europe, et deux fois l’a quittée… Peut-être que la prochaine conquête, avec la volonté d’Allah, se fera par la prédication et l’idéologie. Toute terre n’est pas obligatoirement conquise par l’épée…. [La conquête de la Mecque] ne s’est pas faite par l’épée ou la guerre, mais par un traité [de Houdaybia] et par des moyens pacifiques… Peut-être allons-nous conquérir ces terres sans armées. Nous voulons qu’une armée de prédicateurs et d’enseignants présentent l’islam dans toutes les langues et tous les dialectes…”
En une autre occasion, le cheik Al-Qaradhawi insiste: “Le hadith dit que la ville de Constantinople, ville d’Héraclès, sera conquise d’abord. Nous avons conquis Constantinople, mais la deuxième partie de la prophétie reste à accomplir – la conquête de Romiyya. Celle-ci implique le retour de l’islam en Europe. Dans l’une de mes précédentes émissions, j’ai dit qu’à mon avis, cette conquête ne se ferait pas au moyen de l’épée ou des armées, mais par les sermons et l’idéologie. L’Europe [finira par] se rendre compte qu’elle souffre de sa culture matérialiste et se cherchera une solution de remplacement, un échappatoire, un canot de sauvetage ; elle ne trouvera rien qui puisse la sauver, si ce n’est le message de l’islam, le message du muezzin, qui lui transmettra la religion sans renier le monde, la conduira aux cieux sans la déraciner de la terre. Avec la volonté d’Allah, l’islam retournera en Europe, et les Européens se convertiront à l’islam. Ils seront ensuite à même de propager l’islam dans le monde, mieux que nous, les anciens musulmans. Tout cela est possible pour Allah.” 

Après les printemps arabes qui tournent aux hivers islamistes, nos banlieues nous préparent les « Printemps arabes des quartiers » !Share
Les « Printemps arabes » semblent donner des ailes à tout un tas de gens confirmant l’alliance entre gauchistes et islamistes pour envisager d’importer en France des « Printemps Arabes des quartiers »… En parcourant les intervenants et les signataires de ces appels à  »un printemps des quartiers populaires ! » (entendez un printemps musulmans) on trouve la fine fleur des islamistes, des Frères Musulmans soutenus par des gauchistes et de tous ceux qui aimeraient importer en France le conflit israélo-palestinien.
Sous prétexte de lutter contre les violences policières (??? et les violences et l’insécurité dans les banlieues ?), le racisme (comprendre anti-arabe car le racisme anti-blanc est permis…), l’islamophobie (nouvelle tarte  à la crème lancée par l’Organication pour la Conférence Islamique), la Palestine (on se demande ce que la Palestine vient faire dans nos banlieues) les discours prononcés par les divers intervenants lors d’un meeting public à Bagnolet sont édifiants: ces gens là attisent la haine envers les Juifs, les Chrétiens, les français et tous ceux qui ne sont pas musulmans.
Voici la liste des intervenants : Tariq Ramadan,Youcef Brakni, Omar Slaouti, Ndella Paye, Ismahane Chouder, Omar Al Soumi, Alain Gresh, Ali Elbaz, Monique Crinon, Houria Bouteldja….
Nous préparent-ils une « révolution » islamique des quartiers ?
Plusieurs signes convergents démontrent une volonté organisée de radicaliser en France un discours pro-islamiste: Parallèlement à cet appel à un « Printemps arabe des quartiers », Forzane Alizza pourtant interdit par le Ministère de l’Intérieur recrute activement des Jihadistes en France. Par ailleurs le Conseil français du culte musulman soutient des imams radicaux et intégristes prêchants l’antisémitisme et l’anti-occidentalisme.
Notons que des sites gauchistes comme Médiapart les soutiennent activement.
Ecoutez attentivement les propos de Omar Alsoumi qui nous annonce clairement la couleur :
Voici la liste des signataire d’un appel à ces fameux « Printemps arabes dans les quartiers »  publiées et diffusées par Médiapart :



  Mohammad Akbar, travailleur social, militant associatif, Mulhouse; Eve Aldridge, Limousin; Zahra Ali, doctorante en sociologie, Al Houda, CEPT, Rennes; Sylvette Amestoy, maire adjointe, Courdimanche (95), EELV; Omar Alsoumi, ancien président de Génération Palestine; Houssen Amode, retraité, Saint-Denis, La Réunion; Mouloud Aounit, militant anti-raciste; Janie Arneguy, militante associative, Les Alternatifs, DNSI; Siham Andalouci, militante associative, Lille; Axiom, rappeur, Lille;
Laziza Bakkali, AJC’REVé, Avignon; Alain Balthazard, adhérent EELV 95; Stefan Bekier, interprète de conférence, NPA 95; Adda Bekkouche, juriste, militant associatif, Colombes (92); Nora Benameur, AJC’REVé, Avignon; Tarek Ben Hiba, militant associatif, ancien conseiller régional Ile-de-France; Sarah Benichou, MTE, DNSI, NPA 75; Mohamed Bensaada, Quartiers Nord/Quartiers Forts, Marseille; Jean-Christophe Berche, éducateur en prévention, Nancy, NPA 54; Thierry Bonhomme, NPA 54 Sud; Martine Boudet, enseignante, Attac, Toulouse; Alima Boumediene-Thiery, juriste, responsable associative, ex-parlementaire, Paris; Mahmoud Bourrassi, militant associatif Ile-de-France, CMF; Youssef Boussoumah, militant du PIR, Clichy-la-Garenne; Houria Bouteldja, PIR;
Jean Brafman, ancien conseiller régional, FASE; Youcef Brakni, militant associatif, Bagnolet, PIR; François Brun, DNSI, NPA75;
Claude Calame, historien, EHESS, ATTAC, LDH, NPA 75; Khadija Cassam, professeur d’université, Saint-Pierre, La Réunion; Fathia Chaari, militante féministe; Malika-Sandrine Charlemagne, militante associative, Paris; Antoine Chauvel, Génération Palestine, NPA Le Mans; Nouh Chebbaï, militant associatif, Paris; Mouhieddine Cherbib, FTCR; Mamode Chotia, professeur de lycée, Tampon, La Réunion; Ismahane Chouder, CFPE, MTE, PSM; Marie-Pascale Couttausse, éducatrice spécialisée, militante associative, Toulouse; Marie Cosnay, écrivain, enseignante; Monique Crinon, CFPE, MTE, Cedetim; Philippe Corcuff, enseignant-chercheur en sciences politiques, Lyon, altermondialiste; Thomas Coutrot, économiste, militant associatif;
Nadir Dendoune, journaliste et écrivain; Kamel Djellal, MJCiqp; Bernard Dreano, Cedetim, centre d’études d’initiatives de
solidarité internationale;
Driss Elkerchy, Pt ATMF; Abdallah El Marbati, association parents d’élèves Argenteuil; Abdelkhalek Elmoden, responsable associatif, Bagneux; Fadila El Miri, militante associative, Marseille; Nabil Ennasri, Pt CMF);
Mireille Fanon – Mendès-France, membre de la fondation Franz Fanon; Sonia Fayman, UJFP; Adil Fajry; animateur territorial militant associatif et politique au NPA; Patrick Farbiaz, Sortir du Colonialisme; Gisèle Felhendler, Sortir du Colonialisme, NPA 75; Amaël François, Ehess/Sciences Po, ex porte-parole SUD Etudiant, NPA;
Véronique Gallais, socio-économiste, membre du CS d’Attac 75; Vanina Giudicelli, commission anti-raciste du NPA, DNSI, Montreuil, 93; Serge Guichard, PCF, Association de solidarité en Essonne aux familles Roms;
Hamé, du groupe La Rumeur; Fouzia Hamhami, ATMF, Argenteuil; Moustafa Hassanaly, directeur de société, St Denis, La réunion; Omar Hatia, retraité Education nationale, Tampon, La Réunion; Françoise Hickel, éducatrice PJJ, Montreuil-sous-bois, 93;
Iqbal Ingar, gérant de société, Saint-Denis, La Réunion; Amode Ismae Daoudjee, Médecin, Saint-Pierre, La Réunion; Sulliman Issop, journaliste, Saint-Pierre, La Réunion;
Aïcha Jabrane, Prte de l’observatoire de la diversité, membre du conseil fédéral d’EELV;
Abdoul Kassou, retraité, Saint-Denis, La Réunion; Marie-Céline Kassou, retraitée, Saint-Denis, La Réunion; Sarah Kassou, fonctionnaire, Saint-Denis, La Réunion;
Virginie Laghrib, Al Houda, Rennes; Jean-Marc Lamarre, enseignant-chercheur en sciences de l’éducation à Nantes, NPA 72; Chamous Larisse, Al Houda, MTE, CFPE; Catherine Lebrun, syndicaliste; Olivier Le Cour Grandmaison, historien, DNSI; Laurent Lévy, essayiste, CEPT; Elisabeth Longuenesse, sociologue; Karim Louchene, CMF, Lyon;
Bernard Mackaland, La Martinique; Yamin Makri, éditeur, militant associatif, Lyon; Abdoul Kader Mamoodjee, employé de commerce, Tampon, La Réunion; Chaïda Mamoodjee, adjointe administrative, Tampon, La Réunion; Réhane Mamoodjee, technicien, Le Port, La Réunion; Mohamed Maoihibou, agent territorial, Le Port, La Réunion; Béatrice Martin, Al Houda, Rennes; Gustave Massiah, économiste, CMIL -cercle migrations et libertés; Odile Maurin, militante associative du champ du handicap, Toulouse; Lisette M’Baireh, PIR; Sofiane Mezziani, Lille, Pt Citoyens de la réforme, CMF; Younous Mogalia, employé de commerce, Saint-Denis, La Réunion; Rosa Mollet, Lille; Bénédicte Monville-De Cecco, anthropologue/enseignante; Salim Motara, directeur de département, Saint-Denis, La Réunion; Sonia Moussaoui, CFPE, étudiante, Saint-Etienne; Marwan Muhammad, Foul Express;
Danièle Obono, militante antiraciste et altermondialiste; Laurent Ott, philosophe, Association Intermèdes, Robinson;
Abdoul Rahman Patel, chef d’entreprise, Saint-Louis, La Réunion; Anis Patel, étudiant, Tampon, La Réunion; Anwar Patel,  fonctionnaire territorial, Tampon, La Réunion; Nazir Patel, professeur de lycée, Tampon, La Réunion; Nazemir Patel, professeur de lycée, Tampon, La Réunion; Jan Pauwels, infirmier, syndicaliste, MRAP, NPA, Lille; Ndella Paye, CFPE, MTE, PSM; Denis Poulain, enseignant, Réseau de vigilance citoyenne, NPA La Rochelle; Marc Prunier, syndicaliste, conseiller municipal 94, militant solidarité « Palestine », NPA;
Yves Quintal, directeur d’école, association egalité toulouse mirail 31;
Tariq Ramadan, universitaire; Sonia Rabahi, enseignante 93; Ali Rahni, membre EELV, CMF; Julien Rivoire, militant solidarité palestine; Marguerite Rollinde, militante associative 93; André Rosevegue, co-Prt de l’UJFP; Jean-Marc Rouillan, écrivain, NPA Marseille; Khaled Roumo, auteur et poète, Paris;
Farah Sadaoui, Génération Palestine, Saint-Denis (93); Saïdou, rappeur, ZEP – MAP; Harbia Saifi, Réflexion13, Marseille; Catherine Samary, économiste, CFPE, MTE, NPA, altermondialiste; Pablo Seban, collectif Générations Spontanées, Toulouse; Miguel Segui, animateur de quartier NPA 92; Geneviève Sellier, professeure en études cinématographique – Bordeaux 3; Michèle Sibony, co-pte de l’UJFP; Omar Slaouti, militant associatif 95, NPA; Skalpel, rappeur, Collectif bboykonsiant, Paris; Djamila Sonzoni, élue Europe Ecologie les Verts; Saléha Sovel, ajointe administrative, Saint-Denis, La Réunion; Pierre Stambul, UJFP, Marseille;
Romain Telliez, universitaire, Aulnay-sous-Bois (93); Martine Tessard, enseignante retraitée, militante auprès des Sans Papiers, NPA Paris Centre; Emmanuel Terray, anthropologue; Pierre Tevanian, MTE, LMSI; Gérard Trainoir, enseignant et adhérent EELV, Argenteuil;
Fayzal Valy, imam, La Réunion; Georges Veyet, retraité, militant altermondialiste, Grenoble; Dominique Vidal, historien et journaliste;
Abdel Zahari, AJC’REVé, Avignon; Saâd Zouiten, Comité La Courneuve-Palestine
Associations, collectifs, organisations politiques ou syndicales
Association Ensemble à Bagnolet; Al Houda (association des Femmes musulmanes de Rennes); Association REDA (Réflexion, Echanges et Débats en Alsace); AJC’REV (Agir pour la justice contre le racisme, l’exclusion et la violence), Avignon; Collectif Générations Spontanées contre le racisme et l’islamophobie (Toulouse); Citoyens de la réforme, Lille; D’ailleurs Nous Sommes d’Ici (DNSI), Melun; Groupe Frantz Fanon Bagnolet; Quartiers Nord-Quartiers Forts (QNQF) Marseille; L’Art de la Paix – Bagnolet; Association des Marocains en France (AMF); Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF); Collectif des Musulmans de France (CMF); Fédérations des Associations de Solidarité avec les Travailleurs/leuses Immigré.e.s (FASTI); Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux Rives (FTCR); Fondation Franz Fanon; Nouveau parti anti-capitaliste (NPA); Parti des Indigènes de la république (PIR); Union juive française pour la paix (UJFP).



Le CFCM et la pétition de soutien à un imam intégriste


Le Conseil français du culte musulman (CFCM) jouerait-il la carte de l’ambiguïté avec l’Islam radical. Des représentants de l’organe religieux ont récemment lancé une pétition de soutien à Mohamed Hammami, imam intégriste sous le coup d’une procédure d’expulsion du territoire après des prêches anti-occidentaux et antisémites.
Si le CFCM a officiellement « pris acte » de la procédure d’expulsion engagée par le gouvernement à l’encontre de Mohamed Hammami, président de l’association « Foi et Pratique », représentant du mouvement rigoriste Tabligh suite à des prêches islamistes appelant à la violence, certains représentants du CFCM ont lancé une pétition de soutien à l’égard de l’imam radical.
Parmi les signataires de cette pétition, un nom sème particulièrement le trouble : celle de Kamel Kabtane, recteur de la mosquée de Lyon et membre fondateur du CFCM. Kamel Kabtane, qualifié d’imam modéré dans les médias, mais qui avait invité à plusieurs reprises un autre imam radical, Abdelkader Bouziane, qui s’était rendu célèbre en justifiant la lapidation des femmes adultères.
Plus récemment, une nouvelle polémique avait entouré la mosquée de Lyon et son Recteur au printemps 2011. Selon un document émanant des services secrets américains et mis en ligne par Wikileaks, la grande mosquée de Lyon aurait servi de point de recrutement et d’accueil pour des terroristes islamistes. Reçu à l’Ambassade des Etats-Unis à Paris, les autorités américaines n’ont pas présenté d’excuses à M. Kabtane…
Enfin, sur l’affaire de Charlie Hebdo, comme d’autres responsables musulmans, M. Kamel Kabtane n’a malheureusement pas clairement dénoncé l’incendie criminel, déplorant les caricatures de Mahomet. Il disait « Je suis obstinément contre toute action qui utilise la violence pour se faire entendre et s’exprimer. Mais Charlie Hebdo joue aux pompiers pyromanes depuis des années en voulant utiliser les symboles importants de l’Islam pour s’attaquer aux musulmans »
Une question fondamentale se pose donc au CFCM : peut-on impunément défendre des propos islamistes et participer au CFCM ? Peut-on souhaiter un Islam de France et s’abstenir de condamner les dérives islamistes ? La communauté musulmane de France n’attend-elle pas de ses représentants une intransigeance absolue contre les atteintes à la laïcité et les théories de l’islam radical ?


L'imam radical d'une mosquée parisienne bientôt expulsé

Mohammed Hammami le 23 septembre 2010. Ce jour-là, l'imam faisait partie des représentants du culte musulman reçus à l'Élysée. Crédits photo : Marlene Awaad/IP3 PRESS/MAXPPP

Mohammed Hammami se voit reprocher des prêches à caractère antisémite. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a par ailleurs annoncé la dissolution du groupe radical Forzane Alizza.

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Présentés comme des acteurs du fondamentalisme musulman prônant violences et valeurs contraires à la République, un imam parisien et une association Forsane Alizza, «Les cavaliers de la fierté», devraient prochainement être durement sanctionnés. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a même annoncé lundi la dissolution de cette association, jugeant «insupportable que dans notre pays, un groupement forme des personnes à la lutte armée».
Un porte-parole de Forsane Alizza a de son côté a immédiatement réfuté toute dimension armée, jugeant que les propos du ministre relevaient de «la pure calomnie» et «de la diffamation».
D'après nos informations, Mohammed Hammami, imam de la mosquée tabligh Omar à Paris (XIe), a été informé en fin de semaine dernière qu'une procédure d'éloignement, initiée par le ministère de l'Intérieur, était envisagée contre lui. Le 7 février prochain en effet, son cas sera examiné par la commission d'expulsion à Paris. Dès l'avis de cette structure émis - le jour même ou dans un mois -, un arrêté ministériel d'expulsion devrait être pris. Une mesure qui pourra alors s'appliquer sur-le-champ.
Né en 1935 et arrivé en France dans les années 1960, Mohammed Hammami, ce Tunisien qui avait ouvert un lieu de culte rue Jean-Pierre Timbaud, dans le XIe arrondissement de Paris, paie aujourd'hui tous ses excès. À l'origine de prêches virulents, notamment à caractère antisémite, il aurait indiqué que «l'argent des fidèles ne devait pas être placé en banque car il profite aux juifs.» Adepte d'un islamisme radical, il aurait aussi demandé que la femme adultère soit battue à mort.

Condamné à quatre mois de prison avec sursis

D'après Samir Amghar, chercheur et auteur d'un récent ouvrage sur le salafisme (éditions Michalon), cette mosquée du XIe arrondissement «a régulièrement défrayé la chronique». Dans les années 1990, elle abritait des filières de recruteurs djihadistes. À sa tête, Mohammed Hammami avait été, durant plusieurs années, le représentant du Tabligh en France, ce mouvement «rigoriste et ultraorthodoxe», qui fut, pendant un temps, le «sas du terrorisme».
Autre particularité de cette branche de l'islam militant: son fonctionnement comme une secte. «Quand on l'intègre, on est coupé de la société», d'après le spécialiste. Des journalistes qui avaient voulu enquêter en avaient fermement été dissuadés. Ils avaient été agressés après avoir voulu pousser les portes du centre de formation d'imams situé au château de Grisy-Suisnes en Seine-et-Marne. Présent ce jour-là, Mohammed Hammami en était venu aux mains et avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis.
Mais depuis que le Tabligh est représenté au Conseil français du culte musulman, il «s'est désectarisé», selon Samir Amghar. Entre-temps, Mohammed Hammami a été écarté de son rôle de leader au sein du mouvement. «Concernant ses prêches, je sais qu'il a été très critique à l'égard des régimes arabes», indique le spécialiste qui admet ne pas avoir eu connaissance de propos pouvant heurter les valeurs de la République française. «Mais il y a aujourd'hui beaucoup d'autocensure de la part des imams depuis que plusieurs d'entre eux ont été expulsés. Du coup, il y a la parole officielle et la parole officieuse tenue en petit comité», explique-t-il.
Depuis le 11 septembre 2001, en effet, les prêches sont surveillés par les services du renseignement intérieur. Sur les 145 mesures d'éloignement d'islamistes qui ont été prises, 34 concernaient des imams ou des prédicateurs. Des expulsions qui, à chaque fois, ont lieu sur la base de l'article L 521-3 du Code d'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile. Le texte évoque notamment «des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination, à la haine ou à la violence contre une personne déterminée ou un groupe de personnes».

Appel à la lapidation en Occident

L'association Forsane Alizza, créée en août 2010, doit être pour sa part dissoute à la suite d'une enquête la concernant. Considéré dans une note du ministère de l'Intérieur comme un «groupement de fait islamiste pro-jihadiste», le groupuscule devrait être frappé en vertu de la loi du 10 janvier 1936 par décret du président de la République en conseil des ministres, contresigné par le premier ministre et le ministre de l'Intérieur.
«Les Cavaliers de la fierté» se sont fait connaître à l'occasion de quelques événements très médiatisés, précise la note en invoquant notamment une manifestation, devant le tribunal de grande instance à Limoges, le 17 septembre 2010, «pour protester contre la menace d'un pasteur américain de brûler le Coran et plusieurs rassemblements faisant suite à des interpellations de femmes portant le voile intégral.»
Les services spécialisés affirment que le groupuscule propage une «théorie de promotion de la lutte armée pour des motifs religieux», prônant «l'instauration en France du califat et l'application de la charia, remettant ainsi en cause le régime démocratique et les principes fondamentaux de la République».
«Dans une vidéo récente, postée sur leur site Internet, le groupe légitime et encourage le «djihad» en culpabilisant les musulmans, déplore-t-on place Beauvau. De façon rituelle, leurs propos sont antisémites et anti-occidentaux…» Par exemple, une source informée du ministère de l'Intérieur évoque quelques propos odieux et hallucinants diffusés notamment sur internet. Ainsi, les juifs y sont présentés comme «de la racaille qui passe leur temps à se victimiser pour excuser leurs exactions aux yeux du monde.» Le 14 novembre 2010, les «Cavaliers de la fierté» avaient publié un «appel à la lapidation en Occident» et avaient qualifié les représentants du Conseil français du culte musulman (CFCM) de «dociles lévriers dressés pour garder le troupeau et aboyer lorsque certains sortent du rang . Plus récemment, le 26 avril dernier, les «apôtres» de Forsane considéraient l'homosexualité comme un «fléau». S'appuyant sur la tradition prophétique de la «sunna», ils ont alors préconisé: «Quand vous trouvez deux hommes en train de commettre le péché de loth, mettez-les à mort».

Entraînements au close combat

Dans ses discours, précise-t-on dans l'entourage de Claude Guéant, l'émir national de Forsane, Mohamed Achamlane, alias Abou Hamza, domicilié en Loire-Atlantique, a déjà traité les fonctionnaires de police ayant interpellé des femmes voilées de «chiens» et prévient que «la violence dont les musulmans font l'objet chaque jour va se transformer en bain de sang si cela continue sur cette voie (…). Si Allah veut, nous serons de véritables moudjahiddines.» Il se serait également illustré en août dernier en brûlant publiquement un Code pénal.
Les analystes de la place Beauvau souligne également que «le groupuscule offre à ses membres les plus actifs des entraînements au close combat», au «tir au paint-ball avec simulation de prises d'otages» et «endoctrinement religieux» de ses adeptes.
Forsane Alizza, est enfin «soupçonné d'entretenir des relations constantes avec des mouvements islamistes implantés à l'étranger ou des personnes impliquées dans des actes de terrorisme, en particulier, avec l'organisation britannique interdite Al Mouhajiroun». Cette dernière s'était distinguée pour avoir fait l'apologie des attentats du 11 septembre 2001 et avoir qualifié Tony Blair de «cible légitime» pour tout musulman. Lors de certaines manifestations, les membres de Forsane Alizza arborent les drapeaux et banderoles aux couleurs de l'organisation britannique.
Pour le ministère de l'Intérieur, la dissolution repose donc sur trois motifs: l'association qui présente «le caractère de groupes de combat ou de milices privées» a pour but «d'attenter à la forme républicaine du gouvernement» et propage «des idées racistes et antisémites». Forsane Alizza qui s'est vu adresser un courrier l'informant de cette procédure doit y répondre dans 10 jours.

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